Le danger des granulés anti limaces : la brume des agro-industriels

J’avais prévu d’écrire un article plutôt classique, qui explique en quoi ce pouvait être contre-productif d’utiliser des granulés anti-limaces au potager (c’est la seconde partie de l’article).
Mais, lors de mes recherches, j’ai fait des découvertes qui m’ont laissé béat.
J’ai donc décidé de centrer mon article sur la dénonciation des pratiques scandaleuses d’agro-industriels, qui, semblent-ils, sont bien plus préoccupés à générer de l’argent qu’à se soucier de la terre que nous laisseront à nos enfants.
(Si vous êtes pressés, rendez-vous directement en conclusion 😉)
Si vous découvrez mon blog, c’est que vous êtes probablement embêté par les limaces et les escargots.
Vous seriez probablement très intéressé par la barrière anti-limaces en cuivre que j’ai conçu : le filet anti limace.
Il a tout changé, pour moi. Je peux enfin cultiver des salades, des choux, des fraises, et des cucurbitacées, sans m’arracher les cheveux de la tête.
N’hésitez pas, c’est un investissement (le cuivre est cher), mais vous gagnerez probablement un temps fou !


Avant d’aller plus loin, je vous conseille quand même de lire l’article en vignette ci-dessous, parce qu’il permet une compréhension globale du problème commun à toutes ces “mauvaises” solutions. Ensuite, revenez à cet article-là.
Gestion des limaces : les méthodes à éviter
I. Les différents types de granulés anti limaces, et leur fonctionnement
Il y a deux types de granulés anti limaces disponibles à l’achat, pour les professionnels et les particuliers. Les granulés au métaldéhyde, et les granulés au phosphate ferrique.
Quel est le mode d’action de ces deux types de granulés, sur les limaces ? C’est ce que nous allons voir tout de suite. Dans cette partie, je décrirais surtout le principe actif de ces granulés (c’est-à-dire ce qui « tue » les limaces). L’attractif, c’est-à-dire ce qui pousse les limaces à manger les granulés, est en général composé d’amidon.
1. Le mode d’action des granulés anti limaces au métaldéhyde
« Mais, allez-vous me dire, les granulés anti limaces à base de métaldéhyde sont interdits à la vente pour les particuliers ! »
C’est en effet la loi d’interdiction des produits phytopharmaceutiques conventionnels du 1er janvier 2019 (loi qui a aussi interdit l’utilisation du glyphosate comme principe actif des désherbants).
Enfin… ça c’est pour les distributeurs physiques (les commerces en « dur »). Parce que, en deux clics, sur internet, je tombe sur des granulés anti-limaces à base de métaldéhyde, mis en vente par de grosses marques !




Et, pour les professionnels, les granulés anti limaces à base de métaldéhyde sont bien sûr aussi toujours disponible ! Chaque agriculteur peut donc décider, à sa guise, de continuer à épandre cette molécule sur de très larges parcelles ! (On voit dans la partie II de cet article quel est l’impact du métaldéhyde sur l’écosystème, vous verrez, ça va vous laisser sans voix !)
Alors, quel est le mode d’action des granulés anti limaces à base de métaldéhyde ?
Le métaldéhyde, une fois ingéré par une limace (ou tout autre gastéropode), provoque une destruction des cellules qui produisent le mucus, celles de l’appareil digestif, et celles de la peau : la mort de la limace est alors violente et rapide. En utilisant des granulés au métaldéhyde, vous retrouverez les cadavres des limaces sur le sol.
Les granulés à base de métaldéhyde ne peuvent pas être utilisés en agriculture biologique (encore heureux, car quand vous verrez la suite…)
2. Mode d’action des granulés anti-limaces au phosphate ferrique
Les granulés anti limaces à base de phosphate ferrique, eux, peuvent être librement vendus aux particuliers en grande surface.
Ces granulés sont généralement composés d’environ 5% de phosphate ferriques.
Et le phosphate ferrique, c’est quoi ?
On l’appelle aussi phosphate de fer (de formule FePO3), et c’est un composé minéral que l’on trouve naturellement dans le sol (ce que chaque emballage de granulés n’oublie jamais de dire, mais en soit ça ne veut rien dire, on trouve aussi du pétrole naturellement dans le sol ! : tout dépend de la couche (profondeur) et du lieu d’extraction).
Au contact de l’eau, le phosphate de fer se décompose en ions phosphate (PO3-) et en ions fer III (fe3+, équivalent, en gros, à la rouille du fer).
Quel est le mode d’action du phosphate de fer ?
Contrairement au métaldéhyde, qui détruit directement les cellules, le phosphate ferrique, lui, perturbe le métabolisme du calcium et entraîne un blocage du système digestif des gastéropodes : les limaces et les escargots qui l’ingère ne peuvent donc plus se nourrir, et meurs doucement (après 2 à 3 jours). Vous ne retrouvez pas les cadavres de gastéropodes, car ils se cachent pour mourir.
Les granulés au phosphate ferrique sont tolérés en agriculture biologique.
II. Les conséquences directes sur l’environnement, et votre jardin
1. Les dangers des granulés anti limaces à base de métaldéhyde
Quand un produit qui se vend bien est retiré de la vente, sachant la dominance des facteurs économiques dans notre monde, c’est qu’il y a un gros souci.
Alors, quels sont les dangers de ces petits granulés bleus, encore utilisés par beaucoup d’agriculteurs, et même par certains particuliers ?
Une nouvelle loi va faire progressivement passer les granulés au métaldéhyde en tant que produit phytosanitaire CRM 2.
« Ça veut dire quoi CRM 2 ?? »
Vous voulez vraiment savoir ?
Vous êtes sûr ?


Produits CMR 2 : produits cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction avec des risques avérés d’effets sur les animaux et fortes présomptions pour l’homme
Source : ici
YES !!
Ça fait 60 ans qu’on utilise ça à gogo ! ……
Allez, maintenant qu’on y est, j’en profite pour remettre une couche :
Selon Wikipédia : « Le métaldéhyde est un composé très toxique pour les animaux domestiques (chats, chiens) et sauvages (notamment le hérisson, qui, en avalant les limaces empoisonnées, s’empoisonne à son tour) ainsi que pour l’homme » : le métaldéhyde est par exemple une des principales causes de mortalité du hérisson (responsable de 10 à 20 % des morts de hérissons, selon les sources).
Et
« Le métaldéhyde est facilement hydrolysé en acétaldéhyde notamment, et ce dernier est un neurotoxique bien connu »
Et la meilleure, vous la connaissez ?
Cette classification des granulés au métaldéhyde en tant que CRM 2 n’interdit pas son utilisation ! Elle implique simplement des restrictions d’étiquetage et de stockage.
Alors là je dis, chapeau l’artiste !
Surtout qu’il existe des alternatives, pour les professionnels, à ce terrible anti-limaces : ce sont les granulés anti-limaces au phosphate ferrique, bien moins impactants pour l’écosystème.
Ces granulés au phosphate de fer peuvent malgré tout aussi avoir un impact (moins important tout de même, mais c’est tout de même loin d’être neutre !) sur l’écosystème. C’est pourquoi il est aussi important de sensibiliser chacun à ses impacts.
2. Les risques des granulés au phosphate de fer : la brume des agro-industriels
Ne vous fiez pas à la couleur des granulés. Qu’ils soient bleus, orangés, ou même blancs.
Même s’ils prônent être les granulés naturels les plus écolos du monde, et qu’ils n’ont pas du tout l’air de granulés classique, ça en est quand même !
Il n’y a que deux types de principes actifs pour les granulés anti limaces :
Le métaldéhyde ou le phosphate ferrique.
Voici des exemples de granulés anti limaces qui contiennent du phosphate de fer :
« Mais Robin, t’abuses, tu viens de nous dire que c’était cool les granulés au phosphate de fer !? »
Disons que c’est beaucoup mieux que les granulés anti limaces à base de métaldéhyde.
Mais est-ce que l’impact de ces granulés est neutre pour le jardin ? Non.
Quel est l’impact des granulés anti-limaces au phosphate de fer ?
Alors, essayons de voir ce que l’on trouve au sujet du phosphate ferrique – sensé, selon les dires, être totalement inoffensif et respectueux de l’environnement – sur internet :
La brume des agro-industriels :
Voici quelques captures d’écran à l’origine de mes doutes concernant l’impact pas si neutre des granulés au phosphate ferrique sur nos écosystèmes :


Ah, sympa !! On adore ! 🥰


–> Toutes ces précautions, notamment sur le stockage avec des aliments pour animaux, me laisse un peu perplexe.


Je cite donc : « leur impact sur la faune du sol est limité ». Limité ? Ça veut dire quoi limité ? Limité selon quelles normes ? Selon la norme des agro-industriels qui utilisent du métaldéhyde depuis 60 ans ? Ce « NON » en gros caractère, ne serait pas un peu trop exagéré ? (Surtout que, s’il y a un impact limité sur la faune du sol, c’est donc qu’il y a un impact, et donc que ça agit sur cette faune du sol, justement »)
BREF, tout cela me semble très brumeux… Je pense que de grandes précautions sont à prendre avec les granulés anti limaces au phosphate de fer.
Bon, mais pour que vous ne me preniez pas pour un complotiste, je vais essayer de me rapprocher d’autres arguments :
Un impact sur la population de vers de terre (destruction de 20% de la population de vers de terre – source informelle : http://tomodori.com/forum/topic15160.html (voir aussi les autres sources vers laquelle celle-ci redirige))
Pour un appui scientifique de ces affirmations, voir les sources (1), (2), et (3) en bas d’article.
L’impact de l’accumulation de fer dans le sol :
Après plusieurs applications, le phosphate de fer (et donc le fer, sous la forme des ions Fe3+) s’accumule dans le sol de votre jardin. Si une concentration normale de fer est souvent bénéfique aux plantes, une accumulation trop importante d’ions ferriques dans le sol (qui arrive après des épandages de granulés répétés, notamment du fait des pluies, car les granulés sont alors progressivement dissouts et “passent” dans le sol, sous la forme des produits de leur réaction avec l’eau, que nous avons déjà évoqués) a des effets néfastes pour les plantes :
je cite : “ À l’opposé, un excès de fer ferreux soluble, rencontré dans des sols acides et en condition d’anoxie notamment, conduit à une toxicité ferreuse due à la réactivité du fer avec les formes réduites de l’oxygène et à la production d’espèces radicalaires”. Source : ici.
Comme déjà mis en avant plus haut, cette accumulation de fer dans le sol, peut aussi être impactante pour la vie du sol, en général. Malheureusement, c’est le genre de chose dont on ne se rendra vraiment compte que dans dix, vingt ans.
III. L’impact contre-productif immédiat des granulés anti-limaces : l’effet yo-yo
Les granulés anti-limaces contiennent de puissants attractifs, qui sont nécessaires pour que les gastéropodes les ingèrent. Ces attractifs sont repérables de loin par les gastéropodes, qui se repèrent principalement grâce à leur odorat : les granulés attirent donc les limaces de tout votre quartier.
Même si certains granulés sont consommés, les restes de granulés entraîneront leur substance attractive dans le sol, lorsqu’il pleuvra.
Ces substances attractives restent à l’intérieur du sol plus longtemps que les granulés eux-mêmes.
La conséquence de ça, c’est que même lorsqu’il n’y aura plus de granulé anti-limaces, leur substance attractive continuera à attirer les limaces dans votre jardin… Entrainant le début d’un infernal cercle vicieux.
Et ce n’est pas tout, car les gastéropodes morts constituent un attractif très puissant pour les autres gastéropodes !
Si les limaces et les escargots morts ne sont pas collectés, l’effet yo-yo, déjà présent du fait des restes d’attractif, sera encore intensifié.
Le souci, avec les granulés au phosphate de fer, par exemple, c’est que les limaces se cachent pour mourir, et vous ne trouverez donc pas les cadavres.
IV. Pourquoi l’utilisation de granulés anti-limaces empirera, à long-terme, le problème de limaces de votre jardin ?
Les effets secondaires de cette « méthode anti-limaces » sont nombreux.
En général, les méthodes d’« éradication » sont à proscrire pour qui veut un jour un jardin équilibré et autonome.
Les méthodes d’extermination de ce type ne mènent souvent qu’à un effet yo-yo long-terme, en empêchant le rééquilibre naturel de votre jardin : c’est l’histoire de la balance proies-prédateurs : tuez les proies, et les prédateurs s’en iront ou mourront de faim. Sans prédateur, les proies se remettent à pulluler. À nouveau, on éradique… et on repart pour un tour…


Robin
Mes deux premiers potagers ont été de vrais fiascos.
Je m'étais appuyé sur des "guides potager" simples, faciles... Mais trop superficiels.
Je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais.
J'obéissais bêtement à des "règles" dictés par certains.
Depuis, je cherche à comprendre.
Car ici, c'est le potager du POURQUOI.
On se pose et se repose cette question, toujours, à chaque fois que l'on nous dit ce que nous devrions faire.
Pour être autonômes, libres, et confiants dans ce que l'on fait.
Et on se base, au maximum, sur des sources scientifiques. Ou très sérieuses.
Le filet à limaces : faites enfin la paix avec les limaces.
Déjà 800 filets adoptés !


Formation continue : Apprenez, avec moi et en même temps que moi, les bases profondes pour créer un potager autonôme et productif.
Prix : gratuit
Articles en lien avec celui-ci (cliquez sur les images) :
V. Quelles solutions alternatives ?

« T’es bien gentil, mais je fais comment du coup, je laisse mes salades mourir à petit feu ? »
En fait, il existe un tas de solutions alternatives aux granulés anti-limaces. La grande majorité est même compatible avec la philosophie de la permaculture.
Après, le but est de savoir :
- Qu’est-ce qui est plus une légende qu’une solution vraiment efficace
- Qu’est-ce qui n’a aucun intérêt par temps de pluie
- Qu’est-ce qui risque de freiner la régulation naturelle long-terme de notre jardin
Et ben, vous savez quoi ? Je vous ai rassemblé tout ça dans une infographie 😉 (ci-dessous)
J’espère que ça vous plaira ! (C’est automatiquement envoyé dans votre boite mail)
Si vous ne voulez pas écrire votre email, car vous avez peur que je vous harcèle (je vous rassure ça n’arrivera pas, je sais moi aussi à quel point c’est usant), vous pouvez aussi rassembler ces infos par vous-même en fouillant un peu dans la section « limaces » de mon site 😉 (vous y trouverez absolument tout)
Mais, en tout cas, la solution, ce n’est pas non plus les pièges à bières.
Et si vous avez un petit budget, sachez que rien ne vous facilitera autant la vie que la solution, la barrière infranchissable, que j’ai conçue :
Conclusion
Alors que les granulés anti limaces au métaldéhyde sévissent toujours, malgré leur incroyable toxicité, le monde se rue aujourd’hui sur les granulés au phosphate ferrique.
Sans parler du fait que les granulés anti limaces camouflent le symptôme (une surpopulation saisonnière de limaces) d’un déséquilibre de l’écosystème (le déséquilibre d’un jardin, par exemple), sans le résoudre, et que leur utilisation est parfois contre-productive ; les conséquences directes de l’utilisation de granulés au phosphate ferrique, semblent aujourd’hui très floues, voir trompeuses.
L’impact du phosphate ferrique sur la vie du sol, et l’impact de l’accumulation du fer dans la terre, semblent bels et bien réels (!), et sont des points trop souvent éludés, ce qui est dramatique.
L’utilisation du phosphate de fer étant très récente, nous n’avons, de plus, aucun recul sur ses conséquences réelles à long terme sur l’environnement.
Au vu des incroyables enjeux économiques qui portent sur cette recette miracle au phosphate de fer, il est je pense raisonnable de rester très prudent.
Surtout, et notamment pour les particuliers, il existe des solutions bien plus souhaitables.
Encore mieux !
Testez chez vous la barrière anti-limaces en cuivre que j’ai conçu : le filet anti limace.
Il a tout changé, pour moi. Je peux enfin cultiver des salades, des choux, des fraises, et des cucurbitacées, sans m’arracher les cheveux de la tête.
N’hésitez pas, c’est un investissement (le cuivre est cher), mais vous gagnerez probablement un temps fou !
Je suis tellement sûr que ça fonctionnera, que je vous propose une garantie de dingue : vous testez chez vous le filet pendant 30 jours. Si ça ne marche pas aussi bien que dans vos rêves les plus fous, je vous rembourse, frais de port compris !
Bref : il est plus logique de ne pas hésiter maintenant, mais une fois le filet reçu !
Bibliographie scientifique
- (1) Moussa, S. B., Mahmoud, H. A., El-Naggar, A. H., & Sakr, S. A. (2018). Effects of ferrous and ferric phosphate on survival, reproduction, and behaviour of the earthworm Eisenia fetida. Chemosphere, 206, 321-329. doi: 10.1016/j.chemosphere.2018.04.142.
Cette étude publiée en 2018 dans la revue scientifique “Chemosphere” a examiné les effets du phosphate de fer sur la survie, la reproduction et le comportement des vers de terre. Les résultats ont montré que l’exposition à des niveaux élevés de phosphate de fer a entraîné une diminution de la survie et de la reproduction des vers de terre.
- (2) Kumar, A., Elmer, W. H., Schröder, P., & Lanno, R. (2014). “Toxicité du phosphate de fer pour les vers de terre et effets sur les services écosystémiques associés.” Ecotoxicology and Environmental Safety, 107, 46-53.
Cette autre étude, publiée en 2014 dans la revue “Ecotoxicology and Environmental Safety”, a également examiné les effets du phosphate de fer sur les vers de terre. Les résultats ont montré que l’exposition à des niveaux élevés de phosphate de fer a entraîné des changements dans le comportement et la physiologie des vers de terre, ainsi que des effets négatifs sur leur croissance et leur survie.
- W.E. Gavin, G.W. Mueller-Warrant, S.M. Griffith, G.M. Banowetz,
Removal of molluscicidal bait pellets by earthworms and its impact on control of the gray field slug (Derocerus reticulatum Mueller) in western Oregon grass seed fields, Crop Protection, Volume 42, 2012
Cette étude montre que les granulés de phosphate de fer disparaissent progressivement de la surface d’épendage car ils sont emportés par les vers de terre. Une interprétation est que les vers de terre sont attirés par ces granulés, et s’en nourrissent. Associé aux études précédentes, il me semble facile d’imaginer la réalité de l’impact de granulés au phosphate de fer sur les vers de terre.


Un grand MERCI pour toutes ces recherches et informations.
Je trouve dommage pour ne pas pas dire aberrant, que ce genre de produit soit encore autorisés à la vente.
Merci à vous pour ce commentaire 😊
Bonne soirée 🙂
Je suis bien daccord avec vous. Moi je cultive en terrasse, au troisième étage. Terrasse sur pilotis infestée de limaces et sans predateur naturel. Donc forcement déséquilibrée. Je ne trouve pas de solution. Vous auriez une idée ? Est ce les limite de la culture urbaine. ? Me fautif choisir des plantes quelles n’aiment pas ?
Bonjour Vali, regardez dans la section “limaces” de mon site web (dans le menu) : cliquez sur l’onglet “la prévention par les plantes”, et/ou “le compostage de surface” et/ou “le rôle des limaces au jardin” , vous devriez trouver ce que vous cherchez 🙂
Bonne journée
Entourez vos carré potager de larges bandes de gravier au moins 1m en périphérie en prenant soin d’avoir mis une couche de geotextile sous le gravier ( pour éviter que celui-ci reste bien en surface de la terre et éviter que des œufs éclos ne laissent passer de jeunes gasteropodes approcher de vos légumes. Je pense qu’il serait bien d’introduire une famille de hérisson dans votre jardin et d’aménager un espace et abris pour leur permettre des’t établir
C est l hiver, les limaces hibernent, meme chez moi( le jardin aux 10 000 limaces)
Un jour de colère ou j avais coupe au sécateur de très nombreuses limaces( j ai compté jusqu a 1000 ) j ai retrouve des limaces manger mes victimes. Des limaces noires pour l essentiel.
Les limaces sont cannibales !
moi aussi j’ai trouvé des paquets d’oeufs de limaces dans mes ados: je les mets sur le dessus de la terre en espérant que les petits oiseaux vont s’en occuper! j’ai un ciseau”limaces” et laisse mes demi-limaces dans le jardin pour qui en voudra!
j’ai également testé le petit pot avec de la bière couvert avec une bouteille en plastique pour protéger de la pluie: très efficace pour récolter les limaces (elles sont cannibales mais aussi alcooliques!!!); j’ai arrêté car je noyais aussi plusieurs carabes. que faire?
Bonjour Michèle, oui malheureusement les pièges à bières noient les carabes et attirent les limaces de très loin.. Pour avoir une bonne vue d’ensemble des solutions, je vous conseille d’aller voir mon article de synthèse sur la gestion des limaces : “contrôle des limaces en permaculture” : dans le menu de mon site c’est “contrôle perma des limaces” : il faut cliquer dessus. J’espère que ça vous aidera
Bonne soirée
Bonsoir Laurent, oui certaines limaces se mangent entre elles, mais seulement quand elles sont mortes, les seules qui se nourrissent de limaces vivantes sont les limaces léopards 😉
Merci Robin pour ce partage, et qui surtout est aussi un coup de gueule concis et direct.
Un conseil: ne t’uses pas dans les échanges qui vont vite devenir trop chronophages (même si on a plus de temps l’hiver) si tu as du succès en ligne.
Consacres-toi à créer des contenus tels que celui là qui sont super, très précieux
Peut-être juste ouvrir à commentaire et à échange entre personnes avec un système de drapeau quand il y a une question importante qui t’es adressée. Enfin sans vouloir juger quoi que ce soit, je sais le temps que prend le jardinage et la passion que ça procure, je suis sur un super forum animé par un jeune “partageur” depuis longtemps, et il a fini par trouver un moyen très respectueusement et avec moultes excuses de réduire le groupe en limitant aux abonnés de la revue. Il n’avait plus le temps de jardiner et de créer du contenu !
Bonjour Nadège, merci beaucoup pour ces conseils et les compliments 🙂
Oui c’est vrai qu’il faut toujours se méfier de ne pas se perdre dans des débats stériles, mais j’aime bien essayer d’appuyer mes points de vue par de l’argumentation, si je pense que ça vaut le coup 😉
Oui, tu fais référence à Guillaume, n’est-ce pas ? J’aime beaucoup ce qu’il fait, et oui j’ai vu ce que tu évoque, c’est finalement un bon moyen de ne pas trop se défocaliser.. Et donc de créer des choses qui ont peut être plus de valeur
Bonne journée
Robin
Je vous remercie pour cet article complet qui cite ses sources. J’avais un doute sur la mention “compatible en agriculture bio”. Mon soucis de départ était la faune prédatrice des gastéropodes et les raisons que vous invoquez, tout en étant tout à fait différentes, sont très justes.
Merci à vous 🙂
J’ai lu l’article avec beaucoup d’attention, je suis infestée de limaces dans mon jardin de 300M² dans un paté de maison bordés de routes goudronnées, les oiseaux ne les mangent pas, les pies ont déménagés il y a deux ans, faute de nichoir ( les arbres les plus hauts ont été coupés ), le hérisson est mort écrasé ( pas assez de place pour lui même l’attirant avec des pommes ) , l’an dernier il a plu tout l’été sans interruption, du coup les limaces se sont reproduit a gogo, et cette année mes salades et légumes a peine sortis de terre sont mangés. Il me reste le piége a biere ou les poules mais mon mari n’en veut pas , mon but n’est pas de tuer toutes les limaces mais d’en réguler la prolifération, j’ai rien trouvé d’autre !
Bonjour Véronique, avez-vous jeté un oeil à la barrière à limaces que j’ai conçue ? : https://springday.fr/filet-limaces-cuivre/
Elle permet de protéger les plantes sans tuer les limace, ce à quoi je mets un point d’honneur
N’hésitez pas si vous avez des questions,
Bon week end,
Robin
bonjour
j’ai remarqué que les granulés de phosphate ferrique disparaissaient rapidement , j’ai eu un doute que les limaces mangent tous en une nuit, alors j’ai fait un cercle de 30 cm de cendre de bois épais et j’ai mis des granulés au milieu et le lendemain tous les granulés avaient disparus et par temps tres sec. Après concertation avec d’autres jardiniers, on me dit que c’est les oiseaux car il y a beaucoup de moineaux le matin dans le jardin.
Avez vous entendu parlé d’oiseaux qui mangeaient ces granulés ou alors quel animal pourrait tous consommer en une nuit ?
cordialement
Alain
Bonsoir Alain, hmm bonne question. Je dirais oiseaux ou fourmis ! Les vers de terre s’en nourrissent aussi apparemment, en les emmenant dans leur galerie. Mais une grande quantité en une nuit, ça me parait beaucoup, même avec une densité de vers de terre élevée.