Peau de banane comme “engrais” au jardin : infos et intoxs
La peau de banane… ah, cette fameuse peau de banane… Véritable engrais miraculeux, si l’on en croit les innombrables articles à ce sujet :
« les 15 bienfaits de la peau de banane au jardin »
« les 70 pouvoirs de la peau de banane en engrais »
« la peau de banane guérie le cancer » (j’exagère à peine…)
Mais bon, c’est l’idée. En gros, balancez une peau de banane dans un trou de plantation, et le miracle (florale ou légumier) ne saurait tarder.
Un sacrifice au mystique Dieu Banana, incité par ses serviteurs web-rédacteurs ?
Mouais ..
Une simple légende rurale qui perdure ?
Non pas vraiment non plus… car la peau de banane à bien des propriétés qui la rende intéressante, dans certains cas.
Ou alors, de la désinformation par négligence, qui nous pousse à agir sans comprendre, sans donner de chiffres, sans expliquer leur signification, sans donner de contexte d’utilisation ?
Oui, assurément.
Parce que, c’est bien gentil, de dire qu’il faut utiliser les peaux de bananes dans les trous de plantation, mais on dit aussi qu’il faut faire de même avec les feuilles d’orties, ou de consoude…
Alors, on fait quoi ? On met le tout, et on prie ? Ou on essaie de comprendre un peu le contexte, et ce que chacun de ces apports a comme effet ?
Je vous propose, dans cet article, la deuxième alternative.
Parce que oui, je trouve dommage les déclarations sans fondements, sans explication, et sans preuves.
(Si vous n’êtes pas friand des détails et des explications, filez directement à la conclusion, qui est un résumé de tout ça 😉 )
Gare à ne pas réveiller le Banana Demon
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I. La peau de banane au jardin : un engrais direct miracle ?
Pour cet article, je voulais tout d’abord me baser sur des études scientifiques basées sur les résultats de l’utilisation de peau de banane comme “engrais” (qui permet de cibler les bénéfices sans rentrer trop dans les questions de composition), comme je l’ai fait pour un précédent article : marc de café pour les plantes, attention !!
Note importante : la peau de banane n’est en fait pas un engrais mais un amendement. Par souci de simplicité, et car tout le monde cherche “peau de banane engrais” sur google (pour que cet article soit visible, donc, je continuerais d’employer le terme “engrais”. Mes excuses pour cette imprécision volontaire.)
a. La peau de banane comme engrais : composition NPK
Alors, pour un engrais direct, au jardin, le but est d’apporter à la plante les principaux éléments dont elle a besoin.
Ces nutriments sont : l’azote, le phosphate, et la potasse. En résumé : NPK.
Vous avez sûrement déjà entendu ça. (D’ailleurs, il est important de savoir que le NPK prend en compte le phosphate et pas le phosphore, la potasse et pas le potassium, ce n’est pas exactement la même chose (source). Pourtant, ces imprécisions sont très répandues, on les trouve même sur des sites très influents).
Donc, en gros, un engrais direct utile aux plantes du jardin est un engrais qui a un potentiel satisfaisant de libération d’azote, de phosphate, et de potasse.
Par exemple, les engrais du commerce, qu’on trouve parfois en sac, ont un N-P-K de 1-1-1 : c’est-à-dire 1g d’azote pour 100g de matière sèche, 1g de phosphate pour 100g de matière sèche, et 1g de potasse pour 100g de matière sèche.
Quel est donc le NPK de la peau de banane ?
Un résumé de ce que l’on peut trouver sur internet :
Ça (capture d’écran d’un site de jardinage très influant) :
Puis, ailleurs :
“Banane : NPK : 0 – 3.2 – 42”
Vous conviendrez qu’il y a un sacré problème. Dans le premier cas on nous dit que la peau de banane libère beaucoup d’azote (sans chiffre référence bien sûr), alors que la deuxième source met en avant un taux d’azote de 0 (soit 0 g pour 100 g de matière sèche, ce qui est d’ailleurs impossible : car une plante, comme tous les organismes vivants, a besoin de protéines pour fonctionner, et les protéines, comme on l’a évoqué plus haut, contiennent de l’azote).
Alors, qu’en est-il vraiment du NPK de la peau de banane ?
Voici, dans le tableau ci-dessous, dans la colonne tout à droite, la moyenne de différentes analyses chimiques (scientifiques) d’une peau de banane, qui correspondent à des mesures pour une peau de banane déshydratée : matière sèche seulement.
(Note de source : pour ce tableau comme pour une partie de cet article, je me suis basé sur des preuves apportées par un article anglophone (https://www.gardenmyths.com/banana-peels-garden/). J’aime beaucoup la manière dont les arguments sont amenés et soutenus. J’aime beaucoup moins la prise de position « forcée » comme quoi « les peaux de bananes comme engrais, c’est du bidon », alors que je pense de plus que l’auteur a la clarté d’esprit de voir que ce n’est pas non plus le cas.
J’essaie ici d’apporter plus de nuance, à l’aide d’autres sources.)
Bref, voici ci-dessous l’analyse chimique d’une peau de banane :
Source A, source B, source C, source D.
Source du tableau : https://www.gardenmyths.com/banana-peels-garden/
Quel NPK pouvons-nous déduire de ces valeurs ?
- Valeur de N : le taux d’azote moyen dans les protéines est de 16 % (source). Donc, pour un taux de protéine de 3,5 %, cela revient à un taux d’azote de 0,6 %, donc N = 0,6.
- Valeur de P : le taux de phosphore étant de 0,3 %, cela revient à 0,4 % de phosphate (source) . Donc P = 0,4.
- Valeur de K : le taux de potassium pour une peau de banane étant de 4,6 %, cela revient à 11,5 % de potasse (source). Donc K = 11,5.
Cela nous donne donc un NPK de 0,6-0,4-11,5 : pour une peau de banane séchée.
Pour une peau de banane fraiche (encore gorgée d’eau), il faut prendre environ 1/5ème de ces valeurs, ce qui donne un NPK de 0,1- 0,1- 2,3.
Ce NPK correspond au potentiel nutritif de l’engrais en question (peau de banane).
Il est globalement représentatif des nutriments qui seront apportés aux plantes, même si cela (l’exploitation de ce potentiel nutritif) dépend du taux de minéralisation de ces éléments.
Le taux de minéralisation de ces éléments dépend lui-même de nombreux facteurs :
- Température
- Taux d’humidité
- Vie microbienne
- Type de sol
- Ph
- Etc …
Mais bon, bref, ce qu’on peut retenir, c’est que la peau de banane permet potentiellement un apport de potasse environ 10 fois supérieur à un engrais classique (type « en sac ») du commerce, lorsqu’elle est sèche (poudre de peau de banane séchée par exemple) ; et tout de même 2 fois supérieur à un engrais classique (en masse égale) lorsqu’elle est encore fraîche. EDIT : il existerait des engrais NPK de 10-10-10 : dans le cas d’un engrais de ce type, on est donc plus sur un apport supérieur de potasse par la peau de banane : mais, ça reste un déchet de cuisine réutilisé !
Pour comparer avec d’autres végétaux, la banane est bien le fruit qui contient le plus de potasse. Seuls les légumes verts et la betterave en contiennent plus. Voici un lien où vous pouvez voir cela : http://www.med.umich.edu/1libr/Nutrition/PotassiumHandout.pdf (Notez qu’il s’agit, dans cette source, de potassium et pas de potasse, mais comme le taux de potasse est proportionnel au taux de potassium, alors ce type de comparaison est possible).
Pour le reste, la peau de banane n’apporte que très peu d’azote et de phosphate au système.
C’est même un engrais très déséquilibré.
Robin
Mes deux premiers potagers ont été de vrais fiascos.
Je m'étais appuyé sur des "guides potager" simples, faciles... Mais trop superficiels.
Je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais.
J'obéissais bêtement à des "règles" dictés par certains.
Depuis, je cherche à comprendre.
Car ici, c'est le potager du POURQUOI.
On se pose et se repose cette question, toujours, à chaque fois que l'on nous dit ce que nous devrions faire.
Pour être autonômes, libres, et confiants dans ce que l'on fait.
Et on se base, au maximum, sur des sources scientifiques. Ou très sérieuses.
Et une bonne méthode paie : en moins de trois ans, mes récoltes ont été multipliées par plus de 10. Exemple ici en photo, en bas de page, et dans mes emails.
Depuis, j'ai pu accompagner des centaines de jardiniers, débutants et moins débutants, à mieux comprendre leur potager, et augmenter leurs récoltes. Tout en les aidant à comprendre ce qu'ils font, et pourquoi ils le font.
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Articles en lien avec celui-ci (cliquez sur les images) :
Les plantes à avoir au jardin : les plantes pour héberger les auxiliaires, les plantes à effets répulsifs pour les “ravageurs” (Limaces, Pucerons, Rongeurs, …)
b. La peau de banane : un engrais en toute situation ?
La peau de banane, utilisée en engrais direct, est-elle bonne à utiliser à tout bout de champ, au jardin ?
Si vous tombez sur des articles parlant de la peau de banane, les gars vous expliquent que « ben ouai la peau de banane c’est plein de nutriment, donc quand vous plantez un nouveau plant de tomate ou autre, mettez-en avant au fond du trou ».
Ben, pas vraiment du coup. Car, comme on vient de le voir ensemble, la peau de banane est certes très riche en potasse (utile notamment pour la floraison et la création des fruits), mais elle est pauvre en azote et en phosphate.
Et il faut ces trois éléments à une plante, pour qu’elle se développe au mieux (si possible apportés de manière équilibrée).
Utilisée seule, la peau de banane n’a un intérêt que si votre sol est carencé en potasse. Pour savoir si c’est le cas, le mieux est de le tester (avec un kit de test de sol NPK classique, par exemple).
II. La peau de banane comme engrais direct au jardin : utilisation pour contexte de sol équilibré
Comme on vient de le voir, la peau de banane, utilisée en engrais direct, ne donnera pas tous les nutriments nécessaires à vos plantes.
Il faudra aussi leur apporter des sources d’azote et de phosphate.
Je ne vais pas rentrer précisément dans le sujet concernant les meilleures sources pour ces deux nutriments (je le ferais dans un autre article), mais sachez qu’une astuce (qu’il faudra que je creuse) consiste à mélanger de la poudre de peau de banane séchée (engrais riche en potasse), de la poudre de feuilles d’orties séchées (engrais riche en azote), et de la farine d’arêtes de poisson (engrais riche en phosphate), en tentant d’équilibrer grosso modo les quantités.
Vous pourrez ensuite mettre ce mélange au fond de vos trous de plantation. Les apports seront bien plus équilibrés que pour des feuilles d’ortie seules, ou une peau de banane seule, et les résultats s’en ressentirons.
Pour avoir de la poudre de peau de banane séchée, faites sécher les peaux au soleil, puis passez-les au blender. L’intérêt de cette forme “en poudre” est d’éviter les poches d’airs qui peuvent se créer après décomposition.
III. La peau de banane au compost : un bon élément ?
a. La peau de banane : un activateur de compost ?
La peau de banane est-elle un activateur de compost ?
La réponse est OUI !
Et oui, j’ai trouvé une étude scientifique (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15939272/) qui montre que la face intérieure d’une peau de banane favorise le développement de la vie fongique, qui participe au phénomène de compostage des déchets organiques.
Je cite la conclusion de l’extrait de l’article : « La valeur de ces déchets agricoles [les peaux de bananes] peut donc être augmentée par son utilisation non seulement dans la fabrication de milieu mycologique mais aussi dans la production de biomasse microfongique ».
Donc mettre des peaux de bananes dans votre compost, c’est une très bonne chose, car elles sont des activateurs du phénomène de compostage !
b. La peau de banane au compost : pour un compost plus riche en potasse ?
Mais, aussi, et vous vous en doutez sûrement, un compost riche en peau de bananes, c’est aussi un compost riche en potasse !
Attention tout de même si vous êtes exclusivement bananovore, car trop de potasse tue la potasse ! (Enfin, disons plutôt que ça ne sert à rien, et qu’il vaut mieux, de loin, un rapport NPK équilibré : et là je vous renvoie à la partie précédente (« utilisation pour contexte de sol équilibré)).
Pour faciliter le travail des micro-organismes composteurs, vous pouvez découper les peaux de bananes en petits morceaux.
IV. La peau de banane comme engrais liquide : oui ou non ?
La banane, ça vous régale ! Fraiche, en poudre, lyophilisée, en tisane, en sirop, en liqueur, en pommade, … Vous ne jurez que par ça ? Ok, vous êtes un peu bizarre. Mais gorgé de potasse !
Qu’en est-il de votre sol ? Est-il lui aussi friand des infinies variations de textures que vous vous infligez ?
Est-il lui aussi friand de tisanes de peau de banane ? D’engrais liquide à base de concentré de peau de banane ?
En fait, oui, c’est une assez bonne méthode pour apporter rapidement de la potasse à votre sol. Car celle-ci quitte la matière organique (la peau de banane, pour le coup) assez facilement, et se répand donc rapidement dans l’eau de vos bouteilles de tisane.
L’absorption par les plantes sera facilitée. Mais l’effet sera plus bref, est la chose sera à répéter assez souvent (lessivage par les pluies par exemple).
Pour faire votre engrais liquide à base de peaux de bananes :
- Mettez une pelure au sein d’une bouteille de 1 L / 1,5 L pleine d’eau
- Laisser « infuser » une semaine
- Récupérez l’engrais liquide ainsi obtenu : à vous le concentré de potasse !
V. Le choix des bananes à acheter à but d’engrais, pour le jardin
Quelle matière première choisir ?
Le choix des bananes, mine de rien, est super important.
La culture de la banane utilise beaucoup de pesticides (surtout pour les cultures d’Amérique latine). Attention donc à bien acheter des bananes bios (si possible en provenance des Antilles), si vous ne voulez pas euthanasier votre sol…
Résumé et conclusion :
Rien de miraculeux donc, avec la peau de banane utilisée comme engrais. Certes, un apport en potasse qui peut être très intéressant selon les contextes ; mais un déséquilibre NPK qui rend peu utile de l’utiliser seule en tant qu’engrais.
Pour un sol carencé en potasse, par contre, c’est un engrais idéal.
Pour un sol équilibré – et une utilisation en tant qu’engrais direct – le mieux est de faire de la poudre de peau de banane séchée, que l’on mélangera de manière équilibrée avec un engrais riche en azote (feuilles d’ortie par exemple), et un engrais riche en phosphate (farine d’arêtes de poissons, par exemple).
La peau de banane est un super composant d’un compost : elle favorise la vie fongique, et donc le processus de compostage, et elle permet un enrichissement potassique du compost, qu’il faudra associer à des matières organiques complémentaires.
L’engrais liquide de peau de banane peut aussi être intéressant à utiliser. Son effet est plus rapide mais plus ponctuel.
N’oubliez pas de ne jamais composter des peaux de bananes qui ne seraient pas bio, elles sont souvent gorgées de pesticides !
Mon blog vous aide à créer votre potager productif et autonome à l'aide d'informations basées principalement sur des études scientifiques.
Le blog n'est que la partie émergée de l'iceberg. 70% de mes conseils et de mes partages d'articles scientifiques sont dans ma lettre numérique.
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Bonjour et merci pour cet article très intéressant, j’ai une copine qui nourrit les rosiers en pots comme ça, elle dit que c’est miraculeux!
Pourrait-on envisager une tisane banane / ortie /poisson pour faire plus rapide, plus efficace et plus équilibré? En tous cas je sais qu’au lombricomposteur d’intérieur, les vers adorent la banane, le maïs, les artichauts…
Bravo pour les projets multiples et variés!!! Merci de “bouffer des articles” pour nous!
Bonjour Françoise, merci ! 🙂 Difficile à dire, pour la poudre d’arrêtes de poisson, par exemple, elle ne se mélangera pas uniformément avec l’eau (solide dans un liquide..)(je doute très fortement que laisser “mijoter” des restes de poissons dans de l’eau rende l’eau riche en phosphate), et pour les orties, difficile à dire aussi, il faudrait comparer la concentration en “azote” de la tisane avec celle d’un purin, cette dernière étant probablement plus élevée. Si vous voulez faire une tisane, le mieux, je pense, est de la réserver pour les bananes, et pour le reste, les utiliser tels que décrits dans l’article 😉
Comme pour l’alimentation, il m’a toujours semblé évident qu’il fallait apporter un maximum de variété de déchets végétaux pour faire un bon engrais… Je ne sais pas ce qu’apporte chaque élément (pelures de mangues, d’avocats, épluchures variées…), mais je complète avec de l’urine diluée de temps en temps, ça a l’air de fonctionner.
Bonjour, oui c’est vrai ! Le mieux est de s’inspirer de ce qui se passe dans les systèmes naturel, mais oui je suis d’accord du fait que la diversité est importante 🙂
Pour l’urine, je pensais justement bientôt faire un article à ce sujet (et donc mener des recherches approfondies)
Bonne journée !
Robin
Article très intéressant.
Cependant que peut-on utiliser en remplacement de la farine d’arêtes de poissons ? Pas simple à trouver dans le jardin 😄.
Merci pour votre réponse et je vais de suite lire vos autres articles !
Bonjour Sabrina, alors je suis désolé, votre commentaire m’est passé sous le nez, je ne l’avais pas vu ! Les engrais phosphatés organiques, ce sont la majorité des “restes” d’animaux (os, arrêtes, …). La farine de viande et d’os, la corne broyée, et le fumier de volaille séché sont des engrais organiques riches en phosphates. Si vous voulez en savoir plus, j’ai trouvé un article très bien à ce sujet (il me semble de plus suffisamment fiable) : https://www.bioactualites.ch/cultures/maraichage-bio/fertilisation-maraich/phosphore-maraichage-bio.html
Mais, il faut faire attention, car certains engrais phosphatés (farine de viande, par exemple) sont aussi très riches en azote, et trop d’azote ce n’est pas forcément bon ! Il faut chercher l’équilibre..
J’espère que ça répond à votre question ! 🙂
Absolument passionnant….même si tout retenir est impossible! Mais merci!
Merci beaucoup Carole ! 😊
Bonne fin de journée
simple témoignage : Je soupçonne mon terrain d’être carencé en potassium car mes arbres fruitiers ont toutes les peines du monde à faire des fruits (quelle soit la variété … pommier, poirier, abricotier, pêcher, prunier, cerisier…) et ce, malgré des floraisons généralement abondantes. J’ai testé la peau de banane en laissant se décomposer les peaux des bananes mangées pendant une année, aux pieds de 2 arbres (un prunier et un pommier). Résultat : le pommier a donné des dizaines de pommes (une première pour lui !) et le prunier, disons, environ 5 fois plus que d’habitude (il est passé de “très faible” à “moyen-faible”). Ces résultats sont encourageants et je continue donc en ajoutant un troisième à la distribution (abricotier).
que ce monsieur héberge des abeilles solitaires et la pollinisation sera magique
cf: les dorloteurs d’abeilles
elles n’ont pas de dars
Bonjour Patrick, merci beaucoup pour ce témoignage 😊
En effet, la faible production d’un fruitier est souvent un symptôme d’une carence en potasse de la terre qui le nourrit.
Bonne fin de journée
que ce monsieur héberge des abeilles solitaires et la pollinisation sera magique
cf: les dorloteurs d’abeilles
elles n’ont pas de dars