Atelier 2 sur 4 : avoir enfin la paix avec les moustiques – Accueillir un prédateur.
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Note : retrouvez les sources sous la vidéo.
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- Récap’ et rappelsPour [rappel] , dans le premier atelier (le précédent), j’ai introduit cette séquence de 3 ateliers où je vous présente ma stratégie pour se créer un jardin naturellement “sans” moustiques en permaculture (pour enfin pouvoir profiter de votre jardin, l’été !). Nous y avons vu :
- Que la stratégie globale de gestion des moustiques doit combiner 3 piliers qui sont :
- La compréhension précise du fonctionnement et du mode de vie des moustiques
- Les stratégies de gestion long-terme, à base d’aménagements durables du lieu de vie :
- Aménagement d’un jardin moins attractif, et où la reproduction est impossible
- Attraction durable des meilleurs prédateurs des moustiques
- Aménagement végétal du jardin
- Des combinaisons pensées de tactiques court-terme :
- Les écrans « olfactifs »
- Les barrières physiques
- Les tactiques de diminution de l’attractivité
- …
- C’est l’association entre les stratégies long-terme et les combinaisons de tactiques court-terme qui permet de résoudre le problème. Vous vous créez ainsi une sorte de « Bulle de paix », loin des moustiques harassants
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En [rappel toujours],
Votre « bulle de paix », je vous propose que nous la construisions ensemble.Loin des milliers d’astuces infondées d’internet, je vous propose de prendre un pas de recul, et de prendre un grand bol d’air : nous allons tout déconstruire, et repartir sur des bases saines et solides.
Brique après brique, petit à petit, nous allons construire les fondations de votre jardin sans moustiques, en s’aidant des synergies naturelles.
Cela, en mêlant la théorie (sources sérieuses sévèrement triées, articles scientifiques), et l’expérience (retours d’expériences de jardiniers dénichés sur le net).
Une fois cela fait, vous prenez le risque de pouvoir, durant une douce soirée d’été (habituellement gorgée de moustiques piqueurs), vous asseoir sur vos solides fondations ainsi construites, fermer les yeux, et souffler doucement, au milieu des oiseaux, dans votre bulle.—————————————————————————————————————-
Au menu du jourAujourd’hui, dans ce deuxième atelier, je vous présente le meilleur prédateur des moustiques du soir : la chauve-souris : voici le plan :
- La chauve-souris mange-t-elle vraiment 3000 moustiques par nuit ?
- Quelle espèce de chauve-souris est la plus efficace dans la régulation des moustiques ?
- Lorsqu’on a déjà des chauves-souris autour de chez nous, y-a-t ’il un intérêt à en attirer davantage ? Est-ce possible ?
- Quelques retours d’expérience
- Bilan
- Le menu du prochain atelier
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La chauve-souris mange-t-elle vraiment 3000 moustiques par nuit ?
La chauve-souris mange-t-elle vraiment 3000 moustiques par nuit ? Ou 600 moustiques par heure ? Ou 600 moustiques par nuit ?
Non ! Aucune de ces réponses !
C’est l’idée que j’avais au départ, car je l’avais « entendu dire ». Mais ces chiffres sont globablement faux (mais les écarts sont compréhensibles étant donné l’incertitude de mesure, on voit ensuite pourquoi), bien que pas toujours (voir la suite..).En fait, la première chose à considérer, est le fait que ces chiffres correspondent à la quantité théorique de moustiques qu’une chauve-souris pourrait ingérer si elle ne trouve que ça à se mettre sous la dent.
Ces chiffres viennent de plusieurs sources différentes :
- La première source est un calcul fait à partir des besoins nutritifs journaliers d’une chauve-souris : une chauve-souris, selon les sources, consommerait entre un tiers de son poids et son poids, en insectes (et pas que des moustiques), chaque nuit (sa période d’activité).
Ce chiffre varie selon :
- L’espèce de chauve-souris surtout (leur poids peut varier de 5 g (pipistrelle), à plus de 40 g (grande noctule) : imaginez la différence au niveau du nombre de proies estimées !)
- La période de l’année : les chauves-souris vont chasser bien plus activement avant leur entrée en phase d’hibernation, pour préparer leurs réserves de graisses
- Selon les individus eux-mêmes : une chauve-souris femelle allaitante aura des besoins journaliers caloriques plus importants, et chassera donc plus.
Bref, si on prend la pipistrelle : elle consommerait, selon cette méthode de calcul, entre 400 et 1300 moustiques (en équivalent poids) par nuit. (Car poids moyen d’un moustique : 4 milligrammes, et poids de la pipistrelle : 5 g)
- La seconde méthode de calcul se base principalement sur une étude scientifique de 1960 (celle-ci), dont l’objectif premier était l’observation des méthodes de chasses des chauves-souris : enfermées dans des cages avec des moustiques, il a été mesuré que les chauves-souris gobaient entre 2 et 10 moustiques à la minute. On a donc pris le chiffre supérieur, et on l’a multiplié par 60, pour obtenir un taux de prédation de 600 moustiques à l’heure. Ce chiffre a ensuite été rapporté à 1000 moustiques par nuit et par chauve-souris.
Les chauves-souris observées dans l’étude ne sont pas présentes en France, mais elles sont de taille similaire à la pipistrelle : la consommation et le régime alimentaire des petites chauves-souris insectivores semblant globalement équivalent (on y reviendra ensuite), on peut considérer que ces chiffres peuvent correspondre à l’activité de la pipistrelle :on peut considérer que la pipistrelle mange un poids d’insectes équivalent par nuit.
D’autres mesures expérimentales ont été faites, donnant d’autres chiffres : des biologistes de l’université du Michigan, ont par exemple mesuré 20 captures de moustiques par minutes par des chauves-souris en Suède (région où les moustiques étaient très nombreux à cette période), ce qui, extrapolé, donne un nombre de 1000 moustiques par heure. (Mais je préfère garder à l’esprit les chiffres de la première étude pour rester sur des minimas.)
Bref, une pipistrelle consommerait grossièrement autour des 3 g (800 moustiques en équivalent poids) d’insectes par nuit (en prenant les chiffres intermédiaires, car il n’y a pas eu de nouvelles études précises à ce sujet)
Mais on ne sait pas quelle est la proportion moyenne de moustique dans cette alimentation !
On essaie d’estimer ça tout de suite !—————————————————————————————————————-
Les chauves-souris peuvent-elles vraiment avoir un impact de démoustification ?
Après l’étude de l’équipe de Griffin dans les années 1960 (entre autres), un véritable engouement pour les chauves-souris c’est produit, notamment concernant leur intérêt potentiel de démoustification.
Mais cet intérêt existait déjà : en 1920, des tours à chauves-souris ont été construites au Texas, dans un but de démoustification. (D’ailleurs, il se trouve que ça n’a pas fonctionné, car les chauves-souris n’étaient pas intéressées par les tours, et ne s’y sont pas installées : construction probablement inadéquate de l’abri)
Par la suite, certains scientifiques ont clamé, à la suite d’études, que « non, les chauves-souris n’ont pas d’impact de régulation des moustiques » : de trop faibles proportions de moustiques étaient trouvés dans les excréments de ces dernières : notamment dû au fait que l’apport calorique des moustiques est faible comparé aux papillons de nuit et mites, et que ces derniers sont donc ciblés prioritairement : Source : https://www.jstor.org/stable/1382037?seq=1
Mais, il se trouve, selon la BCI (bat conservation international), que, je cite :
« Certains ont souligné que, dans l’ensemble, les moustiques ne représentaient qu’une petite fraction des proies trouvées dans les analyses d’estomac et de selles de chauve-souris. C’est vrai. Mais il n’a pas été tenu compte du fait que les études étaient souvent menées à des moments et dans des endroits où les moustiques étaient soit rares, soit absents. Lorsque les moustiques sont abondants, même certaines des espèces de chauves-souris les plus grandes et apparemment improbables d’Amérique ont été trouvées en consommant un grand nombre en un seul repas (source de cette dernière info: https://andrewsforest.oregonstate.edu/sites/default/files/lter/pubs/pdf/pub2079.pdf) . »
La BCI dénonce même de potentiels intérêts financiers (marché des anti-moustiques), allant possiblement contre l’objectivité de telles études.
Toujours selon la BCI : « Les individus de certaines espèces de chauves-souris peuvent capturer jusqu’à 1 000 moustiques en une seule heure (étude en Suède déjà évoquée plus haut) et les grandes colonies peuvent en consommer des quantités incroyables. Par exemple, une colonie de 30 000 chauves-souris du sud-est de Floride a été calculée pour capturer 50 tonnes d’insectes par an, dont plus de 15 tonnes de moustiques » (on est donc ici presque sur du 30% (en masse) du régime alimentaire composé de moustiques) (Source : Zinn, L., and S.R. Humphrey. 1976. Insect communities available as prey and foraging of the southeastern brown bat. Proc. 7th Annual North American Symposium on Bat Research, unpubl. paper presented at symposium.)
Aussi,
Une étude sur la petite chauve-souris brune du New Hampshire a démontré que les chauves-souris consomment un nombre important de moustiques, lorsque ceux-ci étaient abondants. Source : https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2307/1936213
L’étude Suédoise, évoquée plusieurs fois, a révélé que « en été, les chauves-souris nordiques dépendent fortement des moustiques et d’autres insectes diptères ». Source : https://www.batcon.org/article/the-northern-bat-of-sweden-taking-advantage-of-a-human-environment/
Et pourquoi donc, du coup, si les mites et les papillons de nuit ont un apport calorique plus élevé ?
« Parce que les moustiques ne prennent pas de mesures évasives et sont exceptionnellement faciles à capturer, les chauves-souris semblent parfois les préférer aux proies plus grosses ».
Sources : Kalko, E.K.V. 1995. Insect pursuit, prey capture and echolocation in pipistrelle bats (Microchiroptera). Animal Behavior, 50:861-880. Et https://zslpublications.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1017/S0952836902000419—————————————————————————————————————-
Quelle espèce de chauve-souris est la plus efficace dans la régulation des moustiques ?
Allons-y directement pour la réponse : en France, c’est la pipistrelle !
Pourquoi ?
Parce que les chauves-souris de petites tailles mangent en proportion bien plus de petits insectes que les grosses chauves-souris. Cela a été mis en lumière dans une étude (https://academic.oup.com/jmammal/article/99/3/668/4993282?login=true , en anglais, qui met aussi en avant l’importance des interactions chauve-souris – moustiques, et reconsidère leur impact de régulation de leur population (pour les petites chauve-souris surtout), après certains démentis (antérieurs) concernant cet impact)Et les explications données nous semblent en fait logique, si on y réfléchit !
- Les contraintes de taille, pour de petites proies : un chat attrapera plus facilement une souris qu’un tigre
- Le système d’écholocalisation plus haute fréquence des petites chauves-souris : plus petites, elles ont besoin de détecter de plus petites proies. La fréquence d’écholocalisation doit donc être plus élevée que pour les grandes chauves-souris (car nécessite une plus petite longueur d’onde…)
- L’intérêt calorique des petites proies : une grande chauve-souris aura d’avantage intérêt à privilégier les grosses proies (papillons de nuit, coléoptères), pour un apport calorique + élevé, et un effort de chasse quasiment équivalent.
Et, selon l’observation, il se trouve en effet que les pipistrelles (qui, rappelons-le, sont de toute petites chauves-souris) seraient plus spécialisées dans la prédation de diptères (ordre d’insectes dont font partie les moustiques, mais aussi les mouches, et les chironomidae, entre autres proies préférées). (Source : Pipistrellus pipistrellus (Schreber, 1774), relayé par wikipédia).
Un document de la communauté de commune de l’île de Ré affirme même que, parmi les proies de la pipistrelle, la « majorité sont des moustiques ».
Pour revenir au point précédent, s’il est très difficile d’estimer la proportion de moustiques dans l’alimentation d’une chauve-souris, on peut envisager que cette proportion puisse être importante dans le cas de la pipistrelle, mais moins avec de plus grosses espèces de chauve-souris.
On peut aussi penser -assez logiquement- que plus il y aura de moustiques autour de chez vous (en comparaison d’autres insectes), plus ils constituerons une part importante de l’alimentation des chauves-souris..Si votre environnement direct est envahi de moustiques, il y a de grandes chances que l’impact de régulation des pipistrelles soit important :
Par exemple, même si les moustiques ne constituent (par exemple) que 30% de l’alimentation des pipistrelles, cela reviendrait (d’après nos estimations précédentes) à une moyenne de 250 moustiques par nuit et par pipistrelle (30% de 800 =~ 250).
Imaginez l’intérêt d’abriter une colonie de pipistrelles ! Colonie pouvant aller de 20 à 250 individus, dans des abris adaptés. Avec un rayon de chasse d’un à deux kilomètres, mais centré sur votre jardin.
20 * 250 = – 5000 moustiques par nuit.
250 * 250 = – 62 500 moustiques par nuit. (Ce chiffre n’est pas aberrant, dans la mesure où un abri à chambre multiple peut accueillir une colonie jusqu’à 200 individus)Il ne reste plus qu’à vous construire ça : https://vimeo.com/109208762 : deux maisons pour 30 000 chauves-souris ! Une véritable armée de démoustiqueurs ! (Evidemment c’est une blaque, pas besoin d’aller si loin pour voir des effets significatifs)
(Attention, je me base sur un taux plus ou moins arbitraire de 30% de moustiques dans l’alimentation de la pipistrelle, mais ça ne me semble pas aberrant dans une zone infestée de moustiques, et je m’appuie sur la préférence qu’ont les pipistrelles pour les diptères et surtout les moustiques, comme vu plus haut).
Attention aussi, car la chauve-souris n’est pas le prédateur le plus efficace pour la régulation du moustique tigre, qui lui, a une activité majoritairement diurne (de jour) !
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Lorsqu’on a déjà des chauves-souris autour de chez nous, y-a-t ’il un intérêt à en attirer davantage ? Est-ce possible ?
Oui, il y a un intérêt ! On revient à la balance proies-prédateurs : plus il y aura de prédateurs, moins il y aura de proies.
Augmentez la densité de chauve-souris autour de votre jardin, et la population de moustiques y baissera.
« Oui mais, s’il y a moins de proies, il y aura ensuite moins de prédateurs.. »
C’est vrai, peut-être qu’à un moment donné, il n’y aura plus assez de moustiques pour leur nombre. Mais, plutôt que de quitter leur abri avec leur colonie, les chauves-souris auront tendance à approfondir les chasses vers la partie excentrée (ou moins favorisée : espaces moins dégagés, etc..) de leur périmètre de chasse.
Sur le schéma ci-dessous, par exemple, sont représentées les zones où la réduction de la population de moustiques (perçue en instantané), sera plus importante (de rouge (réduction importante (ou sa probabilité)), à bleu (faible réduction (ou sa probabilité)). Si la zone rouge (leur abri, et donc votre jardin) devient trop pauvre en moustiques, les chauves-souris iront puiser leurs calories dans les zones externes.
Cela n’est bien sûr vrai que pour un territoire uniforme dans la zone de chasse (certaines zones, comme les espaces dégagés, comme déjà dit, sont favorisés), mais l’idée est là : l’impact moyen sera plus fort à proximité du gite, si cette proximité est adéquate à une activité de chasse.
« D’accord, il y a un intérêt plutôt évident à accueillir plus de chauves-souris pour réguler les moustiques au jardin, mais, cela est-il possible ? »
En fait, les populations de chauves-souris sont en régression en France (-40 % de la population sur les 10 dernières années), notamment du fait de la destruction de lieux de gîte potentiels (rénovation de bâtiments, coupe des arbres morts, …).
Elles souffrent d’une vraie crise du logement.
Si vous ajoutez des nichoirs à chauve-souris dans votre jardin, alors, il y a toutes les chances pour que vous poussiez de nombreuses chauve-souris à s’installer chez vous : la probabilité d’occupation d’un nichoir monte à 90 % la première année, si les conditions essentielles sont bien mises en place (construction précisément adapté, emplacement adéquat, couleur adéquate, exposition adéquate, … (oui, c’est une vraie science)).
Oui, oui : + de nichoirs = + de chauves-souris
Aux Etats-Unis, de véritables nichoirs géants à chauve-souris ont été installés dans certaines exploitations agricoles, pour réguler certains ravageurs volants, ce qui a réglé le problème. Et les demoiselles ailées s’y sont installées toutes seules, nul besoin de les attirer par je ne sais quel moyen ! Le gite est déjà un aimant pour elles ! Et, avec vos moustiques, elles ont en plus le couvert ! Petit dej’ au lit !
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Voici donc la première des stratégies de gestion long-terme ! Un aspect (partiel) de la première composante « attirer les prédateurs naturels » appartenant au 1er pilier « stratégies long-terme à base d’aménagements » de notre stratégie globale !
Cet aménagement stratégique (s’il est mis sérieusement en place) peut déjà bien impacter positivement la population de moustique autour de chez vous.
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Quelques retours d’expérience
Voici, à ce sujet, les quelques retours d’expériences que j’ai trouvés :
Quelques retours d’expériences :
- À Austin, au Texas, la construction d’un pont a accidentellement attiré de très nombreuses colonies de chauve-souris. Région où les moustiques font normalement pas mal de ravages, il semblerait que les gens d’Austin ne jurent maintenant que par elles, et qu’Austin aurait depuis lors peu de problème de moustiques.
- Convaincu de l’efficacité des moustiques dans la régulation des chauves-souris, le syndicat de lutte contre les moustiques du Bas-Rhin a mis en place un projet d’aménagement de blockhaus pour l’accueil de colonies de chauve-souris, dans ce but de régulation.
Un commentaire-témoignage sur un blog :
Ce commentaire a été automatiquement traduit de l’anglais : le quartier BATS c’est-à-dire le quartier des chauves-souris : « bat » c’est « chauve-souris » en anglais (batman). La dernière phrase, la traduction devrait plutôt être quelque chose du genre : « mais je préfère le faire plutôt que d’être mangé vivant tous les soirs ».Il est difficile de trouver des témoignages à ce sujet, positifs ou même négatifs. Cela est probablement dû au fait que les stratégies long-terme, comme expliqué dans l’atelier 1 d’il y a deux jours, sont essentielles, mais leur efficacité n’est pas aussi nettement visible que celle des tactiques court-terme. Elle est là, mais on a souvent dû mal à la percevoir.
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BilanL’efficacité d’accueillir des chauves-souris au jardin pour réguler les moustiques, comme on vient de le voir dans cet atelier, semble évidente.
Malgré tout, il est exagéré de penser qu’il ne restera plus de moustiques, et que vous ne vous ferez donc plus du tout piquer (il s’agit plutôt d’une diminution générale de la densité de moustiques).
Selon la BCI encore : « Aucune approche unique de lutte contre les moustiques n’est appropriée pour tous les emplacements. Cependant, encourager les prédateurs naturels devrait être une priorité importante dans la planification à long terme »
Comme le dit la BCI, et comme je l’ai rappelé dans le début de ce mail, une stratégie efficace combine intelligemment plusieurs stratégies long terme (travail de fond “automatique” et durable), et tactiques court terme.
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Le menu du prochain atelier
Dans le prochain atelier, le numéro 3, nous verrons justement une tactique court terme efficace (à savoir la création d’un répulsif corporel naturel fait-maison, aussi (voir plus) effiace que les répulisfs au DEET), que vous pourrez employer pour vous protéger des moustiques restants !
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J’espère que ce contenu vous a plu, et qu’il vous servira !
Bonne journée,
Robin
- Que la stratégie globale de gestion des moustiques doit combiner 3 piliers qui sont :
- Récap’ et rappelsPour [rappel] , dans le premier atelier (le précédent), j’ai introduit cette séquence de 3 ateliers où je vous présente ma stratégie pour se créer un jardin naturellement “sans” moustiques en permaculture (pour enfin pouvoir profiter de votre jardin, l’été !). Nous y avons vu :
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