Le pouvoir des fleurs en permaculture – Partie 2 + “pourquoi la tagète n’a rien d’exceptionnel”.

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Cette série de 3 contenus gratuits, introduit ma nouvelle formation : les 7 fleurs indispensables du potager, la quintessence de la permaculture.

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Dans la vidéo d’il y a deux jours, nous nous sommes rappelés de l’importance d’avoir une “source de protection et de résilience” au potager. 

L’importance d’avoir, en place, ce qui permettra de pallier, de calmer, de nombreux événements ou faits extérieurs ou intérieurs, à même de menacer votre production de fruits et légumes : les ravageurs, certaines maladies, un manque fertilité du sol, une mauvaise structure du sol, un manque de pollinisateurs…

 

Cette armée bienfaitrice autonome, prête à se battre pour vous pour d’énormes légumes en quantité… C’est une sélection précise et restreinte, de 7 plantes à fleurs aux intérêts aussi exceptionnels que complémentaires.

 

1. Le pouvoir des fleurs en permaculture-Partie 2.

Aujourd’hui, nous allons voir que, plus que d’être d’une grande importance pour qui veut un potager autonome, certaines plantes à fleurs améliorent aussi notre quotidien.

 

“Houla, c’est un peu fort de café ça !” 

 

Ça, c’est exactement ce que j’aurais pensé si j’avais lu la phrase précédente quelque part, avant mes travaux de recherche.

 

Mais si je la formule, c’est que ma réflexion sur le sujet s’est enrichie 😉

 

Voilà la première chose à quoi les meilleures plantes à fleurs permettent d’avoir accès : 

• Les fleurs : une pharmacie BIO dans votre jardin

Des remèdes à faire soi-même à la maison, en quelques minutes le plus souvent, selon des procédés très simples à réaliser.

 

–> Avec les bonnes plantes, on peut soigner -de manière précise et ciblée- un grand nombre de troubles : d’ordres dermatologiques, digestifs, de la circulation sanguine, de la sphère ORL, maladies à fièvre (grippe, …), plaies et contusions, troubles urinaires, troubles menstruels et symptômes de la ménopause, douleurs et troubles aux articulations, … 

–> On ne navigue pas à vue : depuis des milliers d’années, les hommes se sont soignés avec des plantes (SANOFI n’existait pas !). De nombreuses plantes sont étudiées par les chercheurs depuis longtemps, et leurs résultats sur symptômes ont été testés et validés (ou invalidés). Beaucoup sont vendues en pharmacie. Beaucoup disposent d’une monographie de contrôle.

–> Plus besoin de se déplacer en pharmacie, pour demander de quoi soigner hémorroïdes, furoncles, mycoses… 

–> Aller cueillir ses médicaments dans son jardin, c’est plutôt cool !

 

Alors, pourquoi tout le monde n’a pas sa pharmacie dans son jardin ?

 

La réponse est très simple : il est trop compliqué de trouver facilement des informations précises au sujet de l’utilisation médicinales des plantes les plus utiles.

 

Imaginons que vous sachiez que le pissenlit* est une plante aux propriétés médicinales intéressantes.

 

*Le pissenlit est une plante aux propriétés très intéressantes, mais il ne fait pas partie des “7 fantastiques”, qui sont “meilleures” que lui.

 

En deux clics sur internet, vous trouverez -entre autres- que le pissenlit :

• est un diurétique
• est dépuratif
• stimule la fonction hépatobiliaire
• agît sur certains troubles digestifs
• entre autres… Il a d’autres propriétés, mais je ne vais pas toutes les détaillés ici, déjà que ce texte est long..

 

Super ! Vous pouvez donc vous en servir pour soigner de nombreux maux !

 

Mais, à votre avis, est-ce que sachant cela, vous vous en servirait vraiment ?

 

Il y a 95 % de chance pour que vous ne vous soigniez pas avec le pissenlit de votre jardin la prochaine fois que vous en aurez l’occasion, et que vous vous rabattiez à acheter les prescriptions de synthèse de votre pharmacien. 

 

Pourquoi ?

 

Parce que c’est bien trop imprécis, trop vague ! 

 

Le chemin, de la cueillette jusqu’à l’utilisation, n’est pas clairement tracé, il est flou et incomplet.

 

Et c’est ce type de cheminement flou que vous trouverez presque partout sur le net.

 

Voilà maintenant ce que je peux vous dire à propos de l’utilisation médicinale du pissenlit : 

 

• Constipation : boire chaque jour, jusqu’à disparition des symptômes, une décoction préparée avec 20 grammes de racine de pissenlit pour 750 mL d’eau. Et je vous expliquerai pas à pas comment faire une décoction.
• Désintoxication après excès d’alcool (symptôme fréquent associé : mal de tête, migraine): préparer une décoction avec 15 grammes de racines de pissenlit pour 750 mL d’eau. Consommer de petites quantités de décoction à intervalles fréquents tout au long de la journée.
• Rétention d’eau : préparer une infusion de feuilles (1 cuillère à café de feuilles séchées ou 2 cuillères à café de feuilles fraîches) de pissenlit. Boire 3 tasses par jour. Et je vous expliquerai pas à pas comment faire une infusion de ce type.
• Insuffisance hépatobiliaire : infusion. 1 cuillère à soupe de fleurs séchées (ou 2 cuillères à soupe de fleurs fraiches) par tasse d’eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour, avant les repas, jusqu’à amélioration des symptômes.
• Lithiase rénale : infusion. Même recette que pour le traitement de l’insuffisance hépatobiliaire. 
• Entre autres… Comme dit précédemment, le pissenlit a d’autres propriétés, mais je ne vais pas toutes les détaillés ici, déjà que cet email est long.

 

Contre-indication : aucune contre-indication, excepté en cas d’occlusion des canaux biliaires, où il ne faudra pas consommer de pissenlit.

 

Sources : 

1. Larousse des plantes médicinales, 2013
2. La bible des plantes qui soignent, Michel Pierre, éditions Chênes, 2017
3. Du bon usage des plantes qui soignent, Jacques Fleurentin, Editions Ouest-France, 2016 

À noter que ces livres ont été construits selon des sources scientifiques.

 

Maintenant, je suis sûr que vous penserez directement au pissenlit le jour où vous aurez un de ces symptômes ! Vous pouvez-même imprimer ce texte, et l’afficher sur votre frigo !

(Attention, les traitements mentionnés ici sont donnés à titre informatif, et ne sont pas une prescription médicale (même s’ils ne proviennent pas de moi mais des livres références -et construits sur base scientifique- du domaine). Demandez toujours le conseil de votre médecin avant de démarrer tout traitement.)

 

Voici maintenant la deuxième chose à quoi les meilleures plantes à fleurs permettent d’avoir accès : 

 

• Les fleurs, pour des plats plus originaux et colorés que jamais

  : 

• De nombreuses fleurs se mangent en salades, et permettent la création de vraies œuvres culinaires : visuellement superbes, aux goûts souvent originaux, qui étonnera le palais de vos invités.
• Certaines fleurs (ou autres parties de la plante à fleurs) peuvent prendre une place centrale dans la conception de véritables recettes. Des entrées travaillées, des plats, des desserts… 
• Bref : cela permet de cuisiner les légumes de votre potager, mais aussi les fleurs qui y poussent ! Je trouve ça beau et gratifiant. Des plats 3 étoiles, en direct du jardin.

 

Personnellement, je rêve déjà de me cuisiner mes petits plats fleuris…

 

2. Une fleur est dans tous les potagers, et je l’ai pourtant exclus des 7 fantastiques

 

À votre avis, quelle est la fleur dont je parle ? Quelle est la fleur que vous trouverez dans un potager sur deux ? 

 

C’est la tagète, bien sûr ! On l’appelle aussi “œillet d’Inde”, et elle est très très fréquente dans les potagers.

 

Pourquoi ? 

 

Majoritairement du fait de son intérêt pour “repousser” les nématodes des racines.

 

Les nématodes des racines, pour ceux qui ne le savent pas, sont des vers microscopiques qui s’attaquent aux racines des plantes qu’ils ciblent. 

 

Les plants de tomates, notamment, ont parfois des problèmes de nématodes. Mais c’est assez rare tout de même. Disons que ce problème touche majoritairement les maraîchers professionnels, ou les cultures qui restent à la même place durant plusieurs années. Guylaine Goulfier le dit dans son livre, “ quel jardinier connaît des attaques de nématodes dans son potager ? Aucun, à ma connaissance. Seuls les maraîchers (et plus particulièrement les serristes) sont concernés “.

 

2.1. Les tagètes : une fleur très utile pour supprimer les nématodes ravageurs de votre terre, mais une utilisation souvent erronée

 

Mais, si vous avez tout de même des problèmes de nématodes, utiliser des tagètes est une excellente idée.

 

L’utilisation de l’effet nématicide des tagètes est en effet très intéressant (les tagètes sont très efficaces pour réduire significativement les attaques de nématodes). Mais surtout, cet effet est très bien documenté.

 

Néanmoins, peu de monde bénéficie véritablement de l’effet nématicide des tagètes, car peu sont ceux qui les “utilisent” correctement dans ce but.

 

En effet, un article scientifique de vulgarisation d’un grand nombre d’études à ce sujet (https://edis.ifas.ufl.edu/publication/ng045, en anglais), explique que seule l’utilisation des tagètes en intercultures serait véritablement efficace pour réduire les dégâts des nématodes sur les plants légumiers. Il ne servirait à rien de planter simplement des tagètes à proximité de vos plants de tomates. Cela, d’après les études les plus récentes. 

 

Pour faire simple, et d’après les résultats combinés de nombreuses études scientifiques, voici ce qu’il faut que vous fassiez si vous voulez réduire les dégâts de nématodes sur une culture de tomates plantée au même endroit que l’année passée (dans une serre, par exemple):

 

• Plantez des tagètes sur la future zone de culture des tomates, au minimum 2 mois avant plantation des tomates
• Deux mois après plantation, fauchez les tagètes et utilisez-les en tant qu’engrais verts : en les laissant à la surface du sol, ou en les incorporant grossièrement dans les premiers centimètres de terre. 
• Le temps venu, plantez les plants de tomates : attention, pour que ce que vous avez fait précédemment soit efficace, il faut que vous plantiez vos plants de tomates aux endroits exactes où chaque plant de tagète a poussé.

 

“Ah … Ok ! Et pourquoi c’est efficace, du coup ?” 

 

On ne sait pas encore véritablement par quel moyen d’action exacte les tagètes sont si efficaces contre les nématodes. Mais, cet effet serait en tout cas dû à la sécrétion de thiophène par les racines de tagètes, une molécule toxique pour les nématodes. 

 

L’effet des tagètes est en tout cas très localisé (“planter les tomates à l’endroit exact où les tagètes ont poussées”). Selon les chercheurs, cela est soit dû à la forte dilution du thiophène secrété dans le sol, soit au fait que l’effet majeur des tagètes sur les nématodes proviendrait d’une action de “piégeage” de ces derniers par les racines de ces fleurs : qu’ils attaquent, puis s’y retrouvent piégés, et enfin tués par le thiophène. 

 

À savoir aussi qu’il existe différentes espèces de tagètes, et différentes espèces de nématodes. Les nématodes phytophages (qui attaquent les plantes) ne sont pas tous tués par les molécules sécrétées par les tagètes, mais ces dernières sont néanmoins en capacité de supprimer 14 genre de nématodes phytophages. 

 

Si vous cherchez une espèce de tagète à utiliser pour supprimer les nématodes de votre terre, sachez que tagetes patula est relevée par les études comme la plus efficace.

 

2.2. Les intérêts des tagètes pour la gestion de plusieurs ravageurs au potager : ⭐⭐ (2 étoiles sur 3 : échelle totale de 3 étoiles)

 

2.2.a. Les tagètes : une attraction d’une belle gamme de ravageurs.

Comme de nombreuses fleurs, les tagètes ont certaines propriétés intéressantes au potager. 

 

Tout d’abord, elles permettent de gérer certains ravageurs autres que les nématodes. 

 

En effet, elle est elle-même ciblée par plusieurs types de ravageurs. Voici ces ravageurs :

 

Pucerons :

o   Pucerons verts du pécher

o   Pucerons du melon

Perces-oreilles (qui sont aussi de très bons auxiliaires, selon le contexte)

Chenilles :

o   Légionnaire de la betterave

o   Fausse arpenteuse du choux

o   Tordeuse orange

Mineuses

o   Mineuses serpentines

Limaces et escargots

Acariens :

– Tétranyque à deux points

Thrips

– Thrips composés

Aleurodes :

– Aleurode des serres

– Aleurode argentée

– Aleurode de la patate douce

 

Source : université de l’agriculture de Californie : http://ipm.ucanr.edu/PMG/GARDEN/FLOWERS/marigold.html (en anglais)

 

Être ciblée par ces ravageurs, la rend directement utile pour réduire la pression de ces derniers sur les plants du potager qui en sont victimes : 

 

Et oui ! C’est ce que l’on a vu dans la 1ère vidéo, d’il y a deux jours :

 

C’est la force des plantes martyres : ce sont des proies alternatives pour les ravageurs : qu’ils attaquent donc, diminuant leur pression sur les plants de notre potager. 

 

Même si les ravageurs ont plus de plantes qui leur conviennent au potager, la population générale est mieux répartie, mieux diluée, moins concentrée sur les plantes qui produisent nos légumes.

 

Et, le deuxième gros avantage de cela, c’est que, comme la population générale du ravageur grossit un peu -du fait de plus de plantes qui leur plaisent-, la population des prédateurs grossit elle-aussi. Et leur prédation sur les ravageurs joue sur la dilution de leur population dans l’espace du jardin, et donc sur vos plants à légumes !

 

Je ne sais pas si vous m’avez bien suivi, mais voici présenté l’intérêt -énorme- des plantes martyres !

 

Maintenant que nous savons cela, un exemple pratique pour comprendre l’utilité immédiate de ces connaissances : 

 

2.2.b. Comment savoir de quels ravageurs protègent les tagètes pour des plants de tomates ? 

 

Méthode : comment savoir de quels ravageurs protègent les tagètes pour un plant potager particulier ? 

 

Dans le cas, général, pour savoir de quels ravageurs protègent une fleur pour un plant potager particulier : 

• Il faut trouver les ravageurs communs -effet plante martyre + attraction des prédateurs auxiliaires-
• Il faut trouver les prédateurs auxiliaires autres attirés par leur nectar
• Il faut savoir si la fleur peut avoir une action directe contre les ravageurs (exemple des tagètes) 
• Et il faut savoir si la fleur peut être transformée (purin, infusion, etc…) pour avoir une action directe ou indirecte contre les ravageurs.

 

Concernant les tagètes, les intérêts en gestion des ravageurs sont :

• effet en plante martyre (+ attraction des prédateurs liée à l’attraction de ces ravageurs) pour une belle gamme de ravageurs
• effet direct sur les nématodes, en précédent cultural
• un effet limité d’attraction des prédateurs autres (syrphes, coccinelles, hémérobes, parasitoïdes*) dû à son nectar peu important). Source : ne fait pas partie des 13 espèces choisies (sur base de recherches bibliographiques notamment) par l’équipe de Déguine et al. dans leur étude sur l’effet de l’utilisation de plantes à fleurs sur le contrôle des ravageurs (pucerons notamment) dans les culture, par l’attraction, justement, des parasitoïdes. Lien de l’étude en question : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/B9780128132722000082 (en anglais)
• pas d’utilisation recensée en purin, infusion, etc… par des sources sérieuses.

 

Pour notre exemple sur les plants de tomates, les ravageurs des plants de tomates (récupérés sur le site de l’INRA) ont été croisés avec les ravageurs listés précédemment (effet plante martyre + attraction des prédateurs), et a été ajouté à cette liste les nématodes polyphages des tomates (action directe). 

Planter des tagètes à proximité des plants de tomates les protègent donc des : 

• Pucerons verts du pêcher
• Légionnaire de la betterave
• Mineuses
• Thrips
• Aleurodes
• Nématodes polyphages

 

C’est pas mal !

 

Voici donc, pour l’intérêt d’avoir des tagètes au potager, concernant la gestion des ravageurs. 

 

“Et concernant les autres avantages ?”

 

Patience, c’est ce qui suit !

 

2.3. Les propriétés ornementales du tagète : ⭐⭐⭐

Une très belle plante à nombreuses belles et grosses fleurs, et pas besoin de sources scientifique pour l’appuyer 😉

 

2.4. Les propriétés mellifères du tagète et son pouvoir d’attraction des pollinisateurs : ⭐ 

Cette fleur n’est simplement pas listée parmi la centaine de fleurs les plus intéressantes en nectar et pollen, par une source très sérieuse trouvée à ce propos (je vous la révèlerai plus tard).

 

2.5. Les propriétés médicinales du tagète : 🚫

 

Aucune propriété médicinale recensée par mes 3 sources très sérieuses. (1) (2) (3)

 

1. Larousse des plantes médicinales, 2013
2. La bible des plante qui soignent, Michel Pierre, éditions Chênes, 2017
3. Du bon usage des plantes qui soignent, Jacques Fleurentin, Editions Ouest-France, 2016 

 

2.6. Les propriétés comestibles du tagète : ⭐⭐⭐ 

 

Comestibles, avec de nombreuses préparations recensées. 

Un lien où vous pourrez en trouver de très sympas : https://www.plantes-et-sante.fr/articles/recettes-vegetariennes/4568-cuisinez-loeillet-dinde-en-suivant-ces-recettes-de-chefs

 

2.7. Utilisation du tagète en purin ou autre préparation : 🚫

 

Aucune utilisation comme telle recensée par ma source sérieuse.

 

2.8. Utilisation comme engrais vert / amélioration de la structure du sol : ⭐ 

Apporte de l’azote au sol comme toute matière organique verte (au ratio carbone/azote bas), mais rien de particulier : ne contient pas un taux d’azote spécialement intéressant (contrairement à d’autres plantes), n’est pas utile contre une carence en phosphate ou potasse dans le sol (contrairement à d’autres plantes).

 

1. 1. 3. La tagète au potager : Conclusion :

 

En guise de conclusion, je vous ai fait une fiche résumé de la tagète et ses propriétés !

 

Cliquez ici pour la télécharger (c‘est pour vous, c’est gratuit 😉 )

 

Vous pouvez ensuite bien sûr l’imprimer, si vous le souhaiter, c’est un format A4.

 

4. Dans la prochaine vidéo …

 

Dans la vidéo suivante, que vous recevrez dans deux jours, je vous présenterai la fleur qui -selon moi, mes sources et mes découvertes- je le pense, doit remplacer vos tagètes au potager, pour ses superbes propriétés, un cran au-dessus de la tagète.

 

À dans deux jours !

 

Robin