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Contrôle des pucerons en permaculture : une lutte contre ?

lutte contre les pucerons en permaculture

Synthèse des différentes méthodes répertoriéess pour le contrôle des pucerons dans un jardin en permaculture.

Classification des solutions selon leur perennité et leur degrès de correspondance avec la philosophie de la permaculture

ATTENTION : cet article est une synthèse des méthodes “existantes”, repertoriées ici et là. Les preuves ou non d’efficacité de ces méthodes ne sont pas connues pour la plupart. Contrairement à mes autres articles, appuyés par de solides sources, prenez celui-ci avec des pincettes ! L’objectif est simplement de vous donner une vue d’ensemble !

Deux coccinelles près d'un puceron
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Contrôle des pucerons en permaculture : une lutte contre ?

Introduction et présentation de l’article et de sa structure : est-ce vraiment une “lutte” contre les pucerons ?

 J’essaie, dans cet article, de regrouper les différentes solutions existantes dans la “lutte” responsable contre les pucerons du jardin. Et de les classifier selon leur degrès de correspondance avec la philosophie de la permaculture, et leur pérennité, de la même manière que dans l’article “controle des limaces dans un jardin en permaculture. Cette classification ne dépendant que de mon point de vue, n’hésitez pas à me faire part de vos suggestions en commentaires, ce ne serait que plus enrichissant ! 

Les pucerons, comme tous les insectes et animaux autochtones, participent à l’équilibre du jardin. Leur présence au jardin est notamment nécessaire à la présence de leur prédateurs : coccinelles, syrphes, … que nous voyons en fin d’article, et qui permettent, par leur présence, une régulation naturelle et durable des populations de pucerons de votre potager. 

Réguler les pucerons au jardin ne doit jamais se faire sous un état d’esprit d’extermination, de “nettoyage”, ou de “purification”, sans chercher à comprendre les lois naturelles qui régissent le système-jardin au sein duquel vous intervennez. Cette manière de procéder, mène à l’auto-escalavage du jardinier (obligé de renouveller ses “traitements” en continue, car le jardin ne sait pas et ne peut pas réguler seul cette population de petits ravageurs si son fonctionnement est perturbé par des intervention externes), mais surtout à un état de constant déséquilibre du système jardin, le privant de toute stabilité et résilience naturelle. 

Pourtant, pour beaucoup, il est difficile de voir ses plantes affaiblies par des colonies de pucerons trop importantes. Que ce soient des plantes d’ornement -qui peuvent en venir à faire la grimace- ou des plantes potagères -dont le rendement peut être ainsi réduit-, beaucoup de jardiniers aimeraient pouvoir être acteurs actifs d’un mieux-être, souvent directement associé à la réduction importante du nombre de pucerons qui y sont présents.

Mon but, par ce site web, est de regrouper massivement les informations thématiques qui sont souvent diluées au sein de nombreux livres et sites web. Dans cet article, j’explorerais donc toutes les méthodes existantes de contrôle des pucerons, pour un potager en permaculture.

Je décris chacune de ces méthode le plus objectivement possible.

Le but, est que vous puissiez enfin avoir une vue globale, sur les différentes solutions de contrôle de pucerons au jardin, ainsi que leurs avantages et inconvénient, pour enfin choisir consciemment celle qui vous convient le mieux.

Tout au long de cert article, j’emploi quelques fois les expressions “lutte contre les pucerons” ou “traitement”. C’est expressions me facilittent la rédaction de ce contenu, et sont en fait des défauts de langage :

  • Lorsque je parle de “lutte”, “lutter contre les pucerons”, etc, … Comprenez qu’il ne s’agit pas d’une lutte au sens “guerre”, “combat”, au sens brut du terme, mais plutôt d’une manière intelligente de tenter de parvenir à un objectif de réduction d’une population de pucerons. Une lutte pour l’abaissement durable d’une population de pucerons dont la taille entraîne des conséquences négatives. Bien sûr, lorsque j’évoque les méthodes qui, par essence, sont dirigées vers une logique de lutte au sens brut et à vision court-terme (celles qui sont peu ou pas compatibles avec la philosophie de la permaculture), le mot est employé à bon escient
  • Il en va de même lorsque je parle de “traitement” : lorsqu’il sagit de servir des objectifs systèmiques globaux et long-terme, le terme de “traitement” est liée à une intervention externe au système, mais selon des objectifs “intelligents”. Sinon, il retrouve son sens premier.

 

 

 

 

I. Méthodes et traitements naturels des pucerons à court terme

montre chronomètre pour illustrer le court terme

1. les traitements naturels anti pucerons court terme, adaptés à un jardin en permaculture 

bouton vert pour méthode adaptés à la permaculture

1.1. Pulvérisation sucrée : faire croire à la plante qu’elle est attaquée par les pucerons

Du miel dans un bol

Lorsque des colonies de pucerons sont présents sur une plante, ils se nourrissent de sa sève, mais en rejète l’excedent de sucre (la sève des plantes en contient trop pour eux) par leurs excréments : c’est le fameux miellat dont se nourrissent les fourmis. Ce miellat est aussi capté en partie par la plante, qui détecte ainsi une attaque de pucerons. En réaction à cela, et comme défense, la plante construit des parois cellulaires beaucoup plus épaisses. 

Ainsi, vous pouvez pulvériser une solution sucrée sur les plantes, en prévention d’attaques de pucerons (avant que leur population ait atteint son maximum), pour l’aider à se protéger. Cela aura pour effet de minimiser les effets négatifs des pucerons sur ces plantes-là.

Pulvérisez donc une solution contenant 10g de miel dilué par litre d’eau sur vos plantes les plus sensibles. Atention, le sucre à utiliser pour celà est le sucre présent dans le miel, et non le sacharose (sucre en poudre classique)

 

1.2. Purins et macérations répulsives (et non insecticides) contre les pucerons

lavande pucerons

Pour lutter contre la présence de pucerons sur vos plantes, vous pouvez opter pour des préparations répulsives à base de plantes. Purins ou macérations agiront par effet olfactif dissuasif pour les pucerons, de la même manière que pour les plantes répulsives en terre donc. L’avantage est qu’ici l’odeur est concentrée, et la proximité avec les plantes à protéger est aussi potentiellement plus grande.

Voici une liste non-exhaustive des préparations répulsives à base de plantes pour lutter contre les pucerons :

Absynthe : Infusion diluée à 15%

Lavande : Infusion diluée à 15%

Lierre : Macération diluée à 10%

Capucine : Décotion diluée à 25%

Attention : le purin d’ortie est déconseillé pour faire fuir les pucerons. En effet, le purin d’ortie est très riche en azote. Or, trop d’azote (ou plutôt : un trop grand déséquilibre azote/carbone) attire au contraire les pucerons.

 

 

1.3. Purins et macérations attractives de prédateurs naturels des pucerons

purin d'orties

Dans une conférence d’Hervé Coves sur la gestion hollistique des pucerons (qui est notamment la source de la solution proposant l’utilisation du sucre), ce dernier a testé l’utilisation de purin d’orties, de purin de consoude, et de purin toutes fleurs sur des plants de framboisiers. Ce purin a été testé non pas dans un but répulsif comme dans la partie précédente, mais dans le but d’attirer les prédateurs du jardin, notamment ceux qui ne consomment habituellement pas de pucerons. Et, en effet, il a pu être observé que des  diplopodes, des staphillins, et même des carabes ont escaladé les plants de framboisiers pour se nourrir des pucerons.

Le purin a ainsi ici un rôle d’attractif pour les insectes prédateurs.

Pourtant, je déconseillerais tout de même, en général, l’utilisation de purins sur des plantes envahies de pucerons. En effet, comme déjà évoqué dans cet article, le purin (ortie notamment) apporte un ajout de matière azotée dans le système, ce qui aurait tendance à attirer les pucerons (d’après plusieurs sources web serieuses comme le blog du jardinier bio de Gilles Dubus).

Attirer les pucerons mais leurrer les prédateurs pour les manger ? Avec une préparation à renouveller fréquemment ? Ce n’est que mon avis, mais je trouve celà plutôt contre-productif..

 

1.4. Utilisation des parfums : attraction de prédateurs naturels et/ou répulsif pour les pucerons

de la lavande égrénnée

Les tisanes de fleurs auraient aussi la particularité d’attirer -par le parfum- différents prédateurs du jardin, qui pourront alors se nourrir des pucerons. Ces prédateurs ne seraient pas attirés directement par ces parfums, mais le seraient par la présence d’insectes pollinisateurs, qui eux sont directement attirés par les parfums de fleurs. Des tisanes de lavande ou de menthe sont par exemple très intéressantes.

Aussi, le parfum de ces tisanes peut avoir un effet répulsif sur les pucerons, comme affirmé par de nombreuses sources. Et d’ailleurs, c’est par le parfum qu’agit l’effet répulsif de certaines plantes en terre sur les pucerons.

Ici aussi, les parfums de lavande, de menthe, et d’ail peuvent être très intéressants. Mais attention, il est important de tester celà par vous même. En effet, et comme expliqué dans la partie II.1. de cet article, chaque espèce de pucerons sera attirée ou repoussée par certains types de plantes. Il est parfois dit que les pucerons ont horreur de l’odeur de la menthe.. celà semble vrai pour certaines espèces, mais d’autres pucerons se trouvent en colonies sur des plants de menthe ! Alors, à vous de tester.. mais je pense que l’utilisation de tisane de lavande peut être très intéressante et peu spécifique. Car pour les tisanes, contrairement aux purins, vous constaterez une certaine concordance dans leur utilité : repoussent les pucerons et attirent les prédateurs.

2.  Les traitements naturels anti pucerons court terme, possiblement adaptés (selon contexte) à un jardin en permaculture

bouton vert clair pour méthode possiblement adapté à la permaculture

Dans cette section se trouve majoritairement les solutions dites “écologiques”, mais qui impliquent la mort des pucerons. Alors, la question sur le sujet est ouverte : tuer les pucerons peut-il être considéré ou non comme “Perma” ? Pourquoi classer directement les solutions létales contre les limaces en tant que non-perma (voir : contrôle des limaces dans un jardin en permaculture), mais les solutions létales contre les pucerons comme “possiblement perma”  (ou “possiblement non perma”, cela revient à la même chose) ? Jusqu’à quel être vivant il peut être considéré Perma ou non de tuer des individus de cette espèce (car le vivant comprend aussi les poux ou les puces par exemple… que même les plus grands permacoles n’hésitent pas à tuer). Je pense qu’il revient plutôt de savoir si chacune de nos actions peut (ou non) dérégler un équilibre naturel.

Par exemple, un traitement pour lutter contre les pucerons, qui sera aussi létal contre les auxiliaires, sera réellement impactant négativement pour le système.

Aussi, si vous tuez tous les pucerons de toutes vos plantes,  la réserve de proies des coccinelles, des larves de syrphes, et autres auxilaires (voir la partie III. qui leur est dédiée) va soudainement disparaître, ce qui empêche leur installation durable dans votre jardin, et empêche une régulation naturelle et durable du problème.

Lorsque les quantités de pucerons sont saisonnièrement bien trop importantes sur vos plantes, mais surtout lorsque des fourmis les protègent des auxiliaires, ces méthodes peuvent pourtant s’avérer utiles.

Attention ! Il est primordial de ne pas utiliser ce type de traitement lorsque les auxiliaires sont présents ! Vous risquez de les tuer ! Donc, surtout, avant de traiter, prenez bien le temps d’observer qu’il n’y ai aucun de ces insectes bénéfiques, c’est très important.

Une fois ces traitements appliqués, les auxiliaires ne craignent rien.

2.1. Enlever les pucerons à la main ou au jet d’eau

Une personne arrose des plantes

Sans doute une des méthodes les plus classiques qui soit. Faire tomber, à l’aide d’un jet d’eau assez puissant, ou simplement de vos mains, les pucerons des tiges et feuilles infestées.

Mais sachez que, faire tomber les pucerons de leur point d’ancrage est fatal pour eux. En effet, ils aspirent la sève de la plante à l’aide de leur appareil buccal, le “stylet”, qui est alors soudainement amputé, ce à quoi ils ne peuvent survivre. Tuer ainsi tous les pucerons, déjà que celà puisse être très fastidieux, ferait soudainement disparaître la réserve de proies des prédateurs du jardin. Lorsque les quantités de pucerons sont très importantes sur vos plantes (vous pouvez prendre soin de laisser quelques pucerons pour les coccinelles), et/ou lorsque les fourmis protègent les pucerons des auxiliaires, cette méthode peut s’avérer utile.

 

 

2.2. Les traitements naturels anti pucerons, à base de plantes (insecticides)

Gousse d'ail

En complément des purins répulsifs et macérations présentés dans une partie précédente, il est aussi possible d’obtenir des préparations létales pour les pucerons, et donc non plus uniquement répulsives mais insecticides.

En voici une liste non exhaustive :

Ail : Macération 4 jours diluée à 15%

Pyrèthre : macération 1 jour diluée 20%

Sureau : infusion diluée 20%

 

 

2.3. L’huile d’olive ou l’huile de Neem pour une ponctuelle lutte contre les pucerons

Un pot d'huile d'olive

Une solution diluée d’huile d’olive est aussi souvent évoquée dans la lutte contre les pucerons. Diluez 1 cuillère à soupe d’huile d’olive dans un litre d’eau, et pulvérisez sur les pucerons. Surtout, essayez d’éviter de pulériser sur le dessus des feuilles, car l’huile d’olive peut tenir plusieurs jours et faire griller les feuilles de vos plantes au soleil !

Cette technique agit en étouffant les pucerons, et est donc létale.  A n’utiliser que sur des plantes dont vous avez vérifié l’absence de prédateurs naturels des pucerons. Son utilisation en permaculture est très discutable, mais peut se justifier sur des colonies de pucerons protégées par des fourmis, devenus inaccessibles pour leurs prédateurs naturels.

Un anti pucerons naturel, certes, mais je pense qu’il y en a de plus intéressantes. A utiliser à l’ombre uniquement, car le risque de voir ses plantes griller au soleil me semble bien trop élevé.

A la place de l’huile d’olive, vous pouvez aussi utiliser de l’huile de Neem, merci à Thierry du groupe  Permaculture : ravageurs et rééquilibre pour cette info !

 

2.5. Eau + petit lait pour une ponctuelle lutte contre les pucerons

un verre de lait sur une table

Une autre astuce, que je ne connaissais pas, est l’utilisation de lait légèrement dilué. Cette solution est à pulvériser sur vos plantes. Lorsque l’eau du lait s’évaporera, la péllicule blanchâtre restante étouffera les pucerons. C’est une astuces à utiliser aussi lors d’une population de pucerons trop importante ou trop difficile à réguler (présence de fourmis par exemple). Je l’ai repérée sur un groupe, où elle était proposée comme alternative au savon noir. Par contre, je n’ai pas pu trouver si la pélicule de lait restante est aussi létale pour les auxiliaires. C’est pour cette raison que je place cette méthode dans cette catégorie.

Malgré tout, si cette solution est véritablement efficace, je trouve qu’elle est à favoriser par rapport à l’huile d’olive ou au savon noir : vos plantes ne risqueront pas de brûler au soleil, et la matière apportée au milieu (lait contre composants du savon noir par exemple), me semble moins impactante pour celui-ci.

 

 

3. Les traitements naturels anti pucerons court terme, peu adaptés à un jardin en permaculture

bouton jaune pour méthode peu adapté à la permaculture

Ces moyens court terme de lutte contre les pucerons sont du même ordre que celles précédemment citées. Mais, contrairement à ces dernières, leur impact sur le milieu -dû à leur composition- est plus important.

Attention ! Comme pour les traitements précédemment décrits, il est primordial de ne pas utiliser ce type de traitement lorsque les auxiliaires sont présents ! Vous risquez de les tuer ! Donc, surtout, avant de traiter, prenez bien le temps d’observer qu’il n’y ai aucun de ces insectes bénéfiques, c’est très important.

L’autre souci important qu’amènent ces traitements, c’est qu’il ont un possible impact sur la santé de votre sol (et donc de ses insectes, champignons, bactéries symbiotiques, etc…) et un possible impact après-coup sur les auxialiaires.

Vous l’avez donc compris, je ne porte pas ces traitements dans mon coeur, car leurs impacts sur le systèmes jardin et ses occupant est réel. Comme je vous l’ai expliqué en introduction, je présente tout de même ces traitements car je veux regrouper tout ce qui est dit par différentes sources, mais surtout car c’est un moyen de parler de leurs effets secondaires, bien trop souvent oubliés dans les articles purement marketing type : “les 5 miracles du bicarbonate de soude au jardin”.

3.1. Traitement des pucerons au savon noir

Du savon noir

Un traitement des pucerons au savon noir (avec un dosage de 5 cuillères à soupes de savon noir pour 1litre d’eau) est souvent utilisée sur les plantes infestées. Ce traitement agit par étouffement sur les pucerons. A n’utiliser que sur des plantes dont vous avez vérifié l’absence de prédateurs naturels des pucerons (colonies protégées par des fourmis).

Pour ce traitement, attention de n’utiliser que du savon noir d’origine naturelle. Aussi, ne soyez pas tenté de surdoser, car celà pourrait s’avérer nocif pour vos plantes. Malgré son origine naturelle, le savon noir reste un détergeant, et, en se diluant dans le sol après les pluies, il pourrait tuer la richesse de ce dernier, tout en affaiblissant vos plantes.

La plupart des savons noirs contiennent de l’huile végétale, attention aussi à ne pulvériser que le soir, et à veiller à ce que vos plantes ne brûlent pas au soleil !

Je sais que de nombreuses personnes utilisent des traitements anti pucerons au savon noir, pour leur jardin en permaculture, et ce sujet là me parrait assez complexe… mais, en m’appuyant sur ce que j’ai pu apprendre sur le sujet, j’ai décidé de le placer au sein de cette catégorie.

 

3.1 Traitement au vinaigre blanc contre les pucerons

vinaigre blanc

Pour lutter contre les pucerons dans le cas d’une invasion protégée par des fourmis, il semble efficace de pulvériser sur les plantes un traitement suivant un dosage de : 1 dose de vinaigre blanc (vinaigre d’alcool) pour 10 doses d’eau. Son odeur fait aussi fuir les fourmis.

Pourtant, je ne pense pas qu’un usage régulier du vinaigre blanc soit recommandé en permaculture pour les zones cultivables : même s’il est biodégradable, il acidifie fortement le sol, et se compose d’acide acétique et d’alcool. Il est même parfois utilisé (bien moins dilué bien sûr) en tant que désherbant. Personnellement, je pense que d’autres solutions sont vraiment préférables!

 

3.2. Traitement au bicarbonate de soude contre les pucerons

bicarbonate de soude

Vous pouvez aussi utiliser un traitement au bicarbonate de soude pour lutter contre les pucerons. Il prend place dans une solution à vaporiser sur les plantes infestées (en évitant les feuilles), suivant un dosage de : 3 cuillères à café de bicarbonate de soude + 9 cuillères à soupe d’huile d’olive. Le tout à diluer dans un litre d’eau.

Etant composé de sel, ce n’est peut être pas non plus la solution à favoriser en zone de culture (le sel appauvrit la terre, en tuant les organisme qui la font vivre et la rendent riche). Ce traitement, composé aussi d’huile d’olive, doit être pulvérisée le soir, voir uniquement sur les plantes à l’ombre, pour ne pas les faire griller par le soleil. Veillez aussi, comme tous les traitements des sections I.2. et I.3., à n’utiliser cette solution létale que si les pucerons sont en bien trop grand nombre, protégés par des fourmis, et que les auxiliaires ne sont pas présents à proximité.

 

 

II. Méthodes et gestion hollistique : adieu la lutte contre les pucerons

Biodiversité du jardin

 

Les méthodes de lutte contre les pucerons données en première partie permettent une régulation rapide, et de manière assez simple, du nombre de pucerons sur les plants envahis. Pourtant, ces méthodes ne seront efficaces qu’à court terme, et ne règlent pas le déséquilibre de votre système-jardin.

Un rééquilibre de ce système, passe par une modification durable de l’aménagement de celui-ci.

Cet “aménagement” est nécessaire pour une gestion véritablement efficace et pérenne du nombre de pucerons dans un jardin en permaculture.

Globalement, ces modifications de l’environnement passent par la favorisation de la biodiversité globale du jardin.

Mais, elles peuvent aussi consister à créer des zones de cultures non favorables aux pucerons, tout en conservant dans le jardin des “stocks” de nourriture pour les auxiliaires.

Une façon de voir les choses, peut aussi être de ne pas chercher à lutter contre les pucerons des plantes assez solides pour y résister (rosiers par exemple).

 

 

1. Les plantes pour lutter intelligemment contre les pucerons

Un plant de lavande   3 fleurs de capucine

Dans cette section, je vous présente les moyens de réguler les populations de pucerons d’un jardin en permaculture, en sélectionnant les plantes de votre jardin.

Ce choix pourra être tourné vers la sélection de plantes à parfum répulsif contre les pucerons, de plantes attractives à visée distractive, ou vers la sélection de plantes hôtes de pucerons, dans l’objectif de favoriser l’installation au jardin des prédateurs naturels des pucerons. 

Attention, il est important de savoir qu’il existe de nombreuses espèces de pucerons qui peuplent nos jardins. Chacune de ces espèces est attirée par certaines plantes, et repoussée par certaines autres.

Cette information est très importante à retenir pour une réelle compréhension de cette partie II.1.

Par exemple, Aphis Fabae, (un puceron noir), est attiré préférentiellement par les fèves, les betteraves, le fusain, les plants de tomates, et les capucines (entre autres). Le Macrosiphum Rosae (un puceron dont la couleur varie du vert au rose, en passant par le brun) est surtout attiré par les rosiers. L’Aphis gossypii (un puceron dont la couleur varie du jaune au vert), est lui en majorité attiré par les cucurbitacés (courgettes, couges, …).

 

1.1. Les plantes anti pucerons à action répulsive par le parfum

Un plant de lavande

Voici une liste non exhaustive des différentes plantes connues pour repousser les pucerons par leur parfum :

  • Lavande
  • Ail
  • Aneth
  • Anthémis
  • Basilic
  • Ciboulette
  • Tubaghia
  • Verveine Citronelle
  • Thym

Vous noterez que la menthe, souvent citée sur internet, ne s’y trouve pas. J’ai fait ce choix, car certains pucerons apprécient les plants de menthe. Et donc, en fonction de l’espèce de puceron et du contexte, planter de la menthe pourrait s’avérer peu productif pour une répulsion par le parfum.

De plus, je pense qu’il est important de rajouter, en complément de cette liste, que l’effet de ces différentes plantes sont à tester chez vous et dans votre contexte ! Comme dit précédemment, il existe de nombreuses espèces de pucerons, et il est possible que l’effet répulsif du parfum d’une des plantes de cette liste soit plus ou moins efficace en fonction des espèces de pucerons.

 

1.2. Les plantes anti pucerons à effet distracteur

3 fleurs de capucine

Certaines plantes sont connues pour attirer fortement les pucerons à elles. L’objectif est ici d’utiliser ces plantes, afin que les pucerons quittent vos plants de cultures pour s’y agglutiner. Cette méthodes semble très bien fonctionner, et son efficacité est durable !

Voici une liste non exhaustive des plantes connues pour attirer fortement les pucerons à elles :

  • Capucine
  • Fève
  • Centranthe (fausse valériane)

Attention, comme expliqué dans l’introduction de la partie II.1., toutes les espèces de pucerons n’ont pas les mêmes préférences. Par exemple, l’effet attractif (distractif) des fèves et des capucines sera très intéressant pour protéger des plants de tomates ou de betteraves (Aphis Fabae surtout), mais le sera probablement beaucoup moins, voir pas du tout pour protéger des rosiers, des cucurbitacés, ou des arbres fruitiers; et dans ce cas, peut être vaudra-t-il mieux planter à proximité des plantes répulsives (II.1.1), comme de la lavande ou de l’ail.

Mais, de toute manière, il revient à vous de tester !

Ces plantes attractives sont aussi un bon moyen de constituer des “stocks” de pucerons au jardin, pour nourrir, et donc accueillir toute l’année, les prédateurs des pucerons.

 Robin

Mes deux premiers potagers ont été de vrais fiascos.

Je m'étais appuyé sur des "guides potager" simples, faciles... Mais trop superficiels.

Je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais.

J'obéissais bêtement à des "règles" dictés par certains.

Depuis, je cherche à comprendre.

Car ici, c'est le potager du POURQUOI. 

On se pose et se repose cette question, toujours, à chaque fois que l'on nous dit ce que nous devrions faire.

Pour être autonômes, libres, et confiants dans ce que l'on fait.

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2. Lutter intelligemment contre les pucerons grâce aux auxiliaires du jardin (prédateurs naturels)

4 coccinelles mangent des pucerons

La méthode la plus globale (la plus holistique), reste selon moi la favorisation de l’installation au jardin des prédateurs naturels des pucerons.

Les différentes plantes hébergeuses de pucerons n’ont pas le même cycle de développement au cours de l’année. Ainsi, les colonies de pucerons n’apparaissent pas toutes en même temps sur les différentes plantes hôtes. Les pucerons du sureau, du fusain, du rosier, et de la courgette, ne sont ainsi pas forcément présents au cours de la même période de l’année.  Dans un jardin ou la biodiversité est importante, cela permet aux prédateurs naturels des pucerons d’avoir à manger toute l’année (ou presque).

Avoir une grande diversité de plantes au jardin est ainsi une des conditions les plus favorables à l’installation durable des prédateurs des pucerons. Il faut aussi favoriser les zones de friche, les haies, et limiter au maximum les traitements anti pucerons, aussi naturels soit-ils.

Voici, plus en détail, une présentation de ces différents prédateurs.

 

1. La coccinelle dans la lutte intelligente contre les pucerons

Une larve de coccinelle sur une feuille   une coccinelle sur un plant de tomate

La majorité des coccinelles sont friandes de pucerons. Les adultes peuvent dévorer jusqu’à 80 pucerons par jour, et leur larves sont aussi de redoutables prédateurs. Il faut faire attention à ces dernières, qui sont parfois peu visibles au milieu d’une colonie de pucerons noirs.

Pour les abriter au jardin, favorisez les haies d’arbustes à feuillages persistants, la mousse, et les tapis de feuilles mortes.

Au printemps, vous pouvez planter des petites fleurs comme les ficaires et les pâquerettes, où elle peut se nourrir de nectar et de pollen en attendant les pucerons.

Ensuite, et comme tous les autres prédateurs des pucerons, j’ai besoin de plantes hôtels à pucerons, pour m’installer durablement dans votre jardin !

 

 

2. La chrysope dans la lutte intelligente contre les pucerons

chrysope prédateur pucerons

L’adulte chrysope est végétarienne, qui se nourrit surtout de pollen et nectar de fleurs, mais aussi du miellat des pucerons, tandis que sa larve est une redoutable prédatrice de pucerons. C’est un des prédateurs les plus efficace contre les pucerons : chaque larve peut manger jusqu’à 500 pucerons au cours de son cycle. Mais les chrysopes sont difficiles à maintenir durablement au jardin (les adultes sont “vagabond”).

Pour les attirer au jardin favorisez la présence de fleurs nectarifères, de cavités creuses de bois mort, ainsi que de plantes hôtes de pucerons.

 

 

3. La Syrphe dans la lutte intelligente contre les pucerons

Une syrphe adulte sur une feuille   

La Syrphe aussi, de la même manière que la Chrysope, est un insecte dont l’adulte est nectarifère tandis que la larve est une grande prédatrice de pucerons. Pour favoriser son installation au jardin, favorisez, de la même manière que pour les insectes précédents, les zones de friches, les fleurs nectarifères, et les plantes hôtels à pucerons.

 

 

4. La mésange dans la lutte intelligente contre les pucerons

Une mésange bleu sur une branche

La mésange est un oiseau qui se nourrit parfois de pucerons, notamment sur les plants où ces derniers sont présents en grandes quantités, et donc facilements accessibles.

Sur le groupe “permaculture : ravageurs et rééquilibre“, j’ai pu avoir le retour de plusieurs personnes pour lesquelles l’installation de nichoirs à mésanges s’est révélée efficace pour réguler la population de pucerons de leur jardin.

 

III. Le cas des élevages de pucerons par les fourmis : comment lutter ?

2 fourmis protègent des pucerons

Favoriser l’installation des prédateurs des pucerons est probablement la solution la plus pérenne est durable qui soit.

Pourtant, si les pucerons présents sur vos plantes sont protégés par des fourmis (qui les élèvent pour leur miellat), vous remarquerez que l’on ne trouve pas d’auxiliaires à proximité. En effet, c’est parce que les fourmis défendent farouchement leur “bétail” contre coccinelles, larves de syrphes ou de chrysopes.

Ainsi, pour ce cas-là il faudra songer à d’autres solutions.

La meilleure des solutions existante, trouvée sur internet, est un petit bijou d’ingéniosité : il s’agit de planter des plantes réservoirs à pucerons (le mieux est d’utiliser des plants de fèves) à proximité directe d’une fourmilière. De cette manière, les fourmis concentreront leur élevage sur ces plantes-là, et laisseront vos autres plantes tranquilles.

Les solutions de lutte contre les pucerons présentés au cours de cet article (partie II.2. exceptée) pourraient ainsi s’avérer être des alternatives.

Sinon, vous pouvez aussi décider de lutter contre la présence de fourmis sur vos plants, dans le but de favoriser ainsi le travail des auxiliaires.

Voici une liste non exhaustive des moyens connus pour faire fuir les fourmis (les barrières sont à disposer autour des pieds des plants)  :

  • Une barrière de marc de café
  • Une barrière de craie
  • Planter de la sauge (merci à Thierry encore une fois)
  • Des tranches ou écorces de citron (effet répulsif)
  • De la lavande ou tisane de lavande (effet répulsif)
  • De la cannelle (effet répulsif)
  • Du bicarbonate de soude (effet répulsif)
  • Du vinaigre blanc (effet répulsif)
  • Les feuilles de basilic (effet répulsif)

Un tas de poudre de craie barrière à fourmis  Un plant de lavande  Un bouquet de basilic

Ainsi, vous pouvez remarquer que la lavande, le basilic, le vinaigre blanc, et le bicarbonate de soude, ont à la fois un effet répulsif sur les pucerons, mais aussi sur les fourmis. De plus, les barrières de craies ou marc de café sont utilisables en association avec ces répulsifs.

Pour des plants envahis de colonies de pucerons protégées par des fourmis, je recommanderais donc l’utilisation (ou plantation) de lavande et/ou de basilic, tout en entourant les pieds des plants de craie ou marc de café (attention à l’effet inhibiteur de croissance que peut avoir ce dernier sur vos plantes). Souvenez-vous aussi que le parfum de la lavande peut aussi contribuer à attirer des prédateurs de pucerons !

A propos du basilic, on comprend son intérêt d’association avec des plants de tomates, auxquels il peut être judicieux d’ajouter capucines ou fèves pour l’effet “distracteur”. 

 

Conclusion :

puceron rose sur une feuille

Par cet article, mon objectif est de rassembler toutes les différentes solutions écologiques existantes pour lutter contre les pucerons. Mais aussi, je tente de guider chacun vers des solutions plus durables et globales, en indiquant leurs intérêts.

Finalement, au vu de tout ce qui est présent sur le web, j’espère, par cet article, contribuer à faciliter l’accès à une vue d’ensemble sur la “lutte” contre les pucerons dans un jardin en permaculture. Cela, tout en mettant en avant (lorsque ces informations sont accessibles) les intérêts et les moyens d’action de chaque technique citée.

La structure donnée à cet article implique une certaine part de subjectivité, mais je serais ravi de recevoir vos retours, vos suggestions, vos conseils, qui peuvent m’aider à le compléter et à l’enrichir.

N’oubliez pas, que toutes les solutions classifiées en tant que “court terme”, ne permettent pas de réguler un “problème” de pucerons de manière durable. Seul un rééquilibre du milieu, qui passe par une favorisation de la biodiversité ou par le réaménagement de votre jardin (partie II. dans les deux cas), permettra cette régulation long-terme.

 

Pour ceux que le sujet intéresse, n’hésitez pas à nous rejoindre sur le groupe que j’ai créé récemment Permaculture : « ravageurs » et rééquilibre

Nous y débattons de nombreuses méthodes existantes pour moduler de manière responsable, et en suivant la philosophie de la permaculture, les espèces pouvant devenir saisonnièrement envahissantes (ce que l’on appelle « ravageur » par souci de simplicité, mais par défaut de langage).

 

Sinon, pour aller plus loin :       Hervé Coves : gestion hollistique des pucerons     INRAE : encyclopedie des pucerons

 

Robin

Autres articles :

Le meilleur paillage au potager  

L’urine : engrais miracle au jardin

Le lait : un puissant remède à l’oïdium de la courgette

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    • 3 ans ago

    Bonjour Robin, et merci pour cet article très complet et bien structuré !
    J’ai planté en 2017 une viorne boule de neige attaquée très fortement chaque printemps par des pucerons noirs protégés par des fourmis 🙁
    Je me demande si je n’ai pas mis trop de compost peut-être trop azoté à la plantation ! J’ai tenté le savon noir à plusieurs reprise mais sans résultat probant, et puis je voudrais privilégier au max des solutions naturelles… je m’intéresse maintenant aux plantes répulsives ou distractives. Suite à la lecture de votre article, je vais tenter de planter de la fausse valériane à proximité…

      • 3 ans ago

      Rebonjour Véronique, et merci ! 🙂

      Essayez aussi de planter plusieurs plants de fèves à proximité directe des fourmilières en question, ça y fixera les élevage de pucerons 😉
      Bonne journée

    • 3 ans ago

    merci robin sujet trés intéressent quand on connait les ravage de pucerons surtout moi sur mes pechers de vignes ,2020
    sur 2 arbres pas une peche

      • 3 ans ago

      Merci Manu ! 🙂

      j’espère que ce regroupement de solutions vous aidera à trouver celle qui marche pour vous ! Souvent il faut tester et retester, c’est parfois long..

      Bon courage !

    • 3 ans ago

    Merci à vous, articles très intéressants, complets, et bien documentés. Merci surtout pour vos analyses sans idées préconçues, mais avec votre conviction que la permaculture est la direction que vous souhaitez privilégier.
    Bonne soirée

      • 3 ans ago

      Bonjour Simone, merci beaucoup pour ce message 😊

      Bonne journée

    • 4 ans ago

    Merci pour ces articles très complets.
    Chez moi, les fourmis ont élu domicile dans les artichauts qui sont à 20 cm de la lavande donc l’odeur n’a pas l’air de les déranger. En revanche, de l’oseille rumex pousse naturellement dans mon potager et c’est un formidable hôtel à pucerons noirs, ils adorent ça ! Je vais tenter la capucine…

      • 4 ans ago

      Merci à vous ! 😊

      Ah étonnant pour la lavande, peut être est-ce plus efficace sur certaines autres espèces de pucerons (pucerons des fruitiers par exemple ?), où alors peut être que celà varie selon la région et le contexte/climat ?

      Bon à savoir pour l’Oseille, merci de l’info, c’est donc une plante à avoir si l’on souhaite acceuillir des coccinelles 😉
      Et oui vous avez raison, planter des capucines devrait bien fonctionner avec des pucerons noirs !
      Bonne journée

        • 4 ans ago

        Bonjour, merci pour votre aide grâce à ce bon article. Le lien pour obtenir le tableau ne fonctionne pas … Je vais essayer vos solutions. Comment néanmoins réguler mon sol s’il est trop azoté ? A bientôt. Véronique

          • 4 ans ago

          Bonjour,
          Merci pour vos articles qui sont très intéressants pour aménager un potager sans détruire la biodiversité.

          Comme Véronique, je suis intéressé par votre tableau. J’ai tenté deux fois de renseigner Prénom et Mail, je n’ai rien reçu et ce message d’erreur apparaît au dessus de Prénom :
          Erreur d'abonnement : An error occurred, please try later.

            • 4 ans ago

            Bonsoir,

            C’est résolu, merci pour votre aide.

            Bonne soirée à vous aussi

            • 4 ans ago

            Super, de rien. 😊 Content que vous nous ayez rejoins sur le groupe facebook 😉

            • 4 ans ago

            Bonsoir Anthony,
            Merci ! 😊

            Je viens de mettre à jour le formulaire d’inscription, pouvez-vous me dire si le problème est toujours présent ? J’ai essayé avec un de mes mails et ça fonctionne pour moi..
            Bonne soirée

          • 4 ans ago

          De rien, merci à vous ! 😊

          Le tableau vous est envoyé par email, vous avez dû le recevoir normalement. Ce n’est pas le cas ?

          Si votre sol est trop azoté, il faut ajouter de la matière carbonnée (plus précisément, de la matière ayant un fort ratio C/N) dans le sol. Si de plus vous broyez cette matière carbonnée, le rééquilibre sera d’autant plus rapide (mais attention à l’effet yo-yo, parce qu’il est aussi facile d’arriver rapidement à une carence d’azote : il vaut mieux donc, comme pour tout, que cet apport se fasse progressivement, pour que vous puissier en mesurer les conséquences et aviser).

          Dans la section verte de cet article là –> https://springday.fr/compostage-de-surface-limaces/ , il y a plus de précisions à propos du jeu carbone/azote, ça peut vous aider.

          A bientôt ! Tenez-moi au courant de vos résultats 🙂

    • 4 ans ago

    Article interessant et accessible à tous !
    Suite à cette lecture je songe à me mettre au jardinage.. et de façon la plus écologie possible bien sur !

    • 2 ans ago

    Bonjour, merci de votre commentaire. J’ai relu mon article.. et je trouve que vous avez totalement raison. Je suis complètement d’accord avec vous.

    Cet article était mon deuxième, époque oû le “pourquoi” de mon site était plutôt tourné vers de la synthèse massive d’informations. D’ailleurs, à ce moment, je n’avais pas encore réalisé à quel point les fausses informations non vérifiées existent et perdurent dans le secteur du jardinage : je m’en suis rendu compte après avoir étudié de plus près la question des limaces, qui m’a amené à modifier de trèès nombreuses fois l’article principal de mon site au sujet de la gestion des limaces, qui était alors similaire à celui ci. Cette désinformation m’a encore plus sautée aux yeux quand je me suis plongé dans le cas “marc de café”.

    Depuis, l’objectif de mon site est justement de tenter à l’aide d’informations objectives (ou de regroupement de témoignages pertinents, que je considère comme quelque chose de plutot objectif si suffisaments d’ordre factuels), avec mon approche “journalistique” du jardinier qui se demande “pourquoi”, de séparer le vrai du faux, puis de synthétiser toujours les informations par thème (ex : par ravageur)

    Dans mes derniers articles (tous les articles les plus récents), je m’efforce d’argumenter mes propos.
    Parfois, lorsqu’il est difficile de savoir si telle ou telle chose marche (par manque d’infos objectives ou de témoignages), je le dis, mais je laisse l’information : c’est un peu ce que je fais dans l’article sur les répulsifs pour chats domestiques (et encore, il faudrait peut etre que je le retravaille un peu), oû tout est très flou, mais où la synthèse trouve son intéret tout de meme, selon moi.

    Ici, pour les pucerons, c’est vrai que le problème réside dans le fait que je parais affirmer que chacune des méthodes est efficaces, sans aucune preuve d’efficacité.

    J’ai, à l’époque, c’est vrai, simplement regroupé les infos trouvables dans tous les médias de jardinages existant (ceux là même qui continuent de vanter les mérites prodigieux du marc de café !!) pour les placer au même endroit.

    Bref, merci beaucoup de votre commentaire, je vais retravailler cet article. Revenez dans quelques temps, et il sera bien plus mesuré dans ses propos 🙂

    Voir, si je trouve des infos scientifiques ou pertinentes, j’espère pouvoir appuyer certaines solutions par des preuves tangibles !

    Il semble que vous ayez bien étudié la question : travailler sur cet article en bénéficiant de votre connaissance du sujet (et pourquoi pas de vos sources, si vous désirez les partager), serait vraiment un plaisir 😊

    Bonne journée, et merci de m’aider à participer à l’objectivisation du savoir jardinier !

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